LA BRIGADE ANTI-SARDINARDS DONNE UN ULTIMATUM DE TROIS JOURS À LA SUISSE DE SE DÉBARRASSER DE BIYA AVANT LA GUERRE TOTALE
LES MANIFESTANTS DONNENT TROIS JOURS AU GOUVERNEMENT SUISSE POUR FAIRE PARTIR BIYA. A DÉFAUT DE NOUVELLES MANIFESTATIONS. DECLARATION DE GENEVE
Nous diaspora camerounaise,
Conscients de la volonté du peuple camerounais à aspirer à plus de liberté et de démocratie.
Conscients de l’engagement du gouvernement fédéral Suisse pour le respect des droits de l’homme à travers le monde.
Conscients de la nécessité du peuple camerounais à décider de son avenir et de sa destinée.
Déterminée à se battre jusqu’au bout pour l’avènement au Cameroun d’une société plus juste, plus libre, plus égalitaire et démocratique.
Nous sommes réunis pour manifester ce samedi 29 juin 2019 à Genève l’exaspération du peuple camerounais face à la dictature vénale qui lui est imposé par un seul homme : monsieur Biya Paul. Président de la République du Cameroun depuis 1982 et qui règne à la tête de ce pays sans partage dans une entreprise de dilapidation systématique des caisses de l’Etat dont une partie sert à payer ses multiples séjours avec une délégation pléthorique à l’hôtel Intercontinental de Genève.
Compte tenu de la situation de chaos qui règne actuellement au Cameroun :
– Le génocide en cours dans la zone anglophone.
– L’arrestation illégale du président élu Maurice Kamto et des membres de sa coalition.
– La détention arbitraire de plus de 500 prisonniers politiques.
– La détention de Sissuku Ayuk Tabe et les autres membres du gouvernement de l’Ambazonie ainsi que près de 1000 prisonniers anglophones.
Nous tenons à faire savoir au gouvernement fédéral Suisse ce qui suit :
– Les manifestations de ce jour dont nous condamnons l’usage abusive des gaz lacrymogène et pompe à eau par les forces de police sur les manifestants pacifiques et désarmés, ne sont qu’un épisode dans notre démarche visant à faire cesser la relation de complicité qui existe entre les autorités fédérales suisses et la dictature de monsieur Biya.
– Le peuple Suisse, un peuple frère et ami ne saurait continuer à tolérer sur son sol la présence d’un dictateur sanguinaire qui commet un génocide au Cameroun, revendique le droit de tuer en toute impunité et qui arrête et torture les opposants politique.
Compte tenu de ce qui précède :
– Nous saluons au passage l’engagement des autorités fédérales suisses à mener un dialogue inclusif au Cameroun mais tenons à lui dire qu’aucune discussion sérieuse n’est envisageable sans la libération des prisonniers politiques parmi lesquels les plus illustres sont : Maurice Kamto et Sissuku Ayuk Tabe.
– Invitons le gouvernement fédéral Suisse sous les trois jours qui suivent cette déclaration à compter de lundi à obtenir que monsieur Biya et toute sa délégation puissent quitter la suisse.
– Nous réitérons au gouvernement fédéral Suisse notre détermination à poursuivre des manifestations à Genève tant que monsieur Biya sera sur son sol.
Fait à Genève le 29 juin 2019