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LA CÔTE D’IVOIRE EN MOTS DANS TOUS LES MAUX

Pris sur un mur.

La Côte d’Ivoire, notre pays est, aujourd’hui, SOUS L’ORAGE (Seydou Badian). Nous avions cru qu’avec LES SOLEILS DES INDEPENDANCES (Ahmadou Kourouma), nous ne serions plus SOUS LE POUVOIR DES BLAKOROS (Amadou Koné). Hélas, LES CRAPAUDS-BROUSSE (Tierno Monénembo) sont toujours là. Ô PAYS, MON BEAU PEUPLE (Sembène Ousmane) est-il impérieux d’écrire UNE SI LONGUE LETTRE (Mariama Bâ) pour éviter de nous retrouver AU SEUIL DE L’IRREEL (Amadou Koné)? Dans les cuisines, LES CANARIS SONT VIDES (Amadou Koné), on revient du marché LES MAINS VIDES (Étienne Goyémidé), les vivants déguerpis squattent les cimetières en bafouant LE RESPECT DES MORTS (Amadou Koné).

La jeunesse est écartelée entre LEURRES ET LUEURS (Birago Diop). Diantre! Devons-nous attendre que ÇA TIRE SOUS LE SOLEIL (Pacéré Titinga) de la part de ceux qui cultivent LE DEVOIR DE VIOLENCE (Yambo Ouoléguem) et dont les aspirations sont D’ECLAIRS ET DE FOUDRES (Jean-Marie Adiaffi) pour faire prospérer LE MARCHAND DE LARMES (Xavier Orville) qui se moque éperdument DES DÉCHIRURES (Édouard Glissant)? LES BOUTS DE BOIS DE DIEU (Sembène Ousmane), voilà ce que nous sommes aux yeux de ces GOUVERNEURS DE ROSÉE (Jacques Roumain) qui nous mènent vers L’AVENTURE AMBIGUË (Cheikh Amidou Kane).

Mais FRÈRES DE SANG (Phaman Ky) dans une AFRIQUE, DEBOUT! (Bernard binlin dadié), ensemble nous réussirons à chasser tous LES CANCRELATS (Tchikaya U Tam’si) afin de fermer cette PARENTHÈSE DE SANG (Sony Labou Tansi).

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