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LA CPI INTERDIT À LAURENT GBAGBO D’ÊTRE CANDIDAT À UNE ÉLECTION PRÉSIDENTIELLE

Acquitté, mais condamné à fermer la bouche. Ainsi  la Cour pénale internationale a décidé de museler l’ancien président ivoirien Laurent Gbagbo. Et derrière cette décision , se cache une manœuvre politique de disqualifier d’office Laurent Gbagbo de la prochaine élection présidentielle en 2020 en Côte d’Ivoire.

Dans son document, le conseil principal du Président Laurent Gbagbo, dénonce ces insupportables restrictions de la CPI envers sont client, à qui la CPI dénie ses droits de citoyen les plus élémentaires, notamment de participer à la vie politique de son pays en tant que militant ou responsable politique.

Selon l’avocat de l’ex chef d’État ivoirien , la Cpi a interdit à son client de faire de la politique notamment d’être candidat à l’élection présidentielle et d’accorder des interviews à des journalistes ou de s’exprimer dans les médias.
Un gigant

Les restrictions insupportables imposées au Président Laurent Gbagbo sont énumerées par Me Emmanuel Altit dans ce document intitulé «Version publique expurgée» de la Requête de la Défense afin d’obtenir que la Chambre d’appel restitue à Laurent Gbagbo, acquitté de toutes les charges portées contre lui, l’intégralité de ses droits humains fondamentaux.

 

«Le droit de s’exprimer en tant que militant ou responsable politique, le droit de participer publiquement à la détermination du programme d’un parti politique, le droit de participer à des meetings politiques, le droit de participer à des émissions radio, télévisées, dans lesquelles il serait fait mention de sa carrière politique ou de sa vision politique, le droit de pouvoir répondre aux questions de journalistes ou d’historiens concernant sa carrière ou sa vision politique, le droit de donner sa vision de la réconciliation».

A cela il faut ajouter les privations de liberté suivantes consécutives à sa mise en liberté sous conditions le 1er fevrier 2019 suite à l’arrêt de la Chambre d’appel de la CPI : «le droit de choisir le pays où vivre, le droit d’aller et venir librement, le droit de s’exprimer librement, le droit à une vie familiale normale et le droit au respect de sa vie privée».

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