LA DATE DE LA FIN DE L’ARMÉE FRANÇAISE EN AFRIQUE EST ANNONCÉE
Après les revendications en serie de la fin du franc CFA qui ont abouti à l’annonce précipitée de l’arrivée de l’ éco par Alassane Ouattara et Emmanuel Macron, les organisations anti-françafrique ne lâchent rien et demandent le départ immédiat des troupes françaises en Afrique. Et le premier front, c’est au Mali.
D’après les membres du collectif, malgré la présence militaire étrangère, l’insécurité perdure au Mali et « la situation sécuritaire n’a jamais été aussi catastrophique ».
Un état des faits qui les a poussés à s’interroger sur les véritables enjeux de la crise sécuritaire. Après réflexion, ils en sont arrivés à la conclusion que derrière ce malheur se cachent « des intérêts géopolitiques, géostratégiques et économiques (pétrole, gaz, l’uranium, l’or, etc.) ».
Certains Etats, dont la France, « travaillent sans relâche à déstabiliser le Mali », estime Djibril Diallo, un membre du Collectif.
Composé de plusieurs leaders d’opinion, le Collectif Yerewolo – Débout sur les remparts entend mobiliser pour une manifestation massive le 10 janvier afin de mettre fin à ce qu’il appelle « l’impérialisme français au Mali ». Un million de personnes dans les rues, avancent même certains organisateurs du mouvement.
Par cette mobilisation inédite, ils promettent d’inscrire la date du 10 janvier dans les annales de l’histoire. L’annonce faite le 1er janvier recouvre tout un symbole. Cette date correspond à l’anniversaire de la naissance de feu Mamadou Konaté, un pionnier de l’indépendance du Mali. Il s’agit ensuite, selon Adama Ben Diarra, de briser une conception psychologique.
« Le système a fait de nous, une génération des festivités. C’est pourquoi nous avons choisi le 1er janvier pour montrer que nous pensons, nous réfléchissons clair parce que nous sommes en guerre », explique-t-il.
Quant au jour de la manifestation, il correspond notamment à la 7e année de l’intervention militaire française au Mali. Date voulue par Yerewolo – Débout sur les remparts pour reconduire les troupes françaises.
Ces maliens envisagent de « l’action » le 10 janvier car « on n’est plus dans la dénonciation ». Disposés à affronter toutes les éventualités, ils assurent sortir avec leurs cercueils et affirment se passer de l’autorisation des autorités. « Nous sortirons. Un point, un trait », promettent-ils.
Pendant ce temps, l’armée française qui a déjà 4500 éléments déployés au sahel, commence à y déployer les drones. Cette année, l’armée française recevra six Reaper supplémentaires, équipés de missiles américains Hellfire guidés par GPS. Le parc de drones doit monter à 12 en 2025, puis 24 en 2030.