Accusé levez-vous Afrique

LA DÉPOUILLE D’AMOBE MEVEGUE RETOURNE À NKOLBOGO LÀ OÙ TOUT A COMMENCÉ

Le voyage sans retour d’Amobe Mevegue pour reposer auprès de ses ancêtres a commencé.
Comme annoncé dans les  » Dossiers Noirs du Samedi Soir », la dépouille de Amobe Mevegue est arrivée dans la soute d’un avion d’Air France à 6h ce mercredi 22 septembre 2021 à l’aéroport de Yaoundé Nsimalen en provenance de Paris.

Le journaliste, animateur, producteur et PDG de la chaîne Ubiznews, décédé le 8 septembre à Paris, sera inhumé ce 25 septembre 2021 dans son village Nkolbogo par Sa’a, département de la Lekie, région du Centre.

De son vivant , il avait confié à son petit frère Abanda qu’il souhaitait se reposer à côté de son père. Cependant, lors de son dernier séjour dans ledit village, le 22 août 2021, il était en colère et avait confié qu’il n’allait plus jamais y revenir, mais allait construire son village à Nkolnda, là où il venait d’acheter des hectares de terrain. Malheureusement, après des rites et son départ du Cameroun, l’homme qui allait fêter ses 53 ans le 1 er octobre prochain, est mort couché dans son appartement à Paris, laissant une veuve et deux enfants âgés de 18 et 16 ans.

Amobe Mevegue était au Cameroun pour les obsèques de la troisième épouse de son père qu’il considérerait comme sa mère. Prenant la parole devant l’assemblée dans son village Nkolbogo, il n’avait pas manquer de fustiger les élites et les vieux d’être à l’origine du blocage du développement de cette localité.

Au cours de la cérémonie, Alain Amobe Mevegue s’était adressé à la jeunesse de la localité sur leurs conditions vie : « J’étais venu ici il y a 15 ans pour vous dire que Mevegue était un enfant du peuple camerounais, un enfant Eton. Il a fait beaucoup ici (…).Chaque fois qu’on demande à quelqu’un de veiller sur ce bien commun, on nous demande de vous envoyer de l’argent. Qui a amené un dispensaire ici ? Qui construisait des routes ici pour que vous continuiez à évoluer ? Qui a essayé de payer les études des gens dont certains sont devenus des ministres dans la République camerounaise ? Est-ce que c’est normal que la majorité de la jeunesse ici soit toujours livrée à elle-même ? », s’est interrogé l’homme dans une vidéo devenue virale sur la toile.

Il envisageait poursuivre l’oeuvre de son père en achevant les travaux d’un dispensaire, puis une pharmacie, un stade, l’électrification du village Nkolbogo. Hélas ! Il rejoint plutôt son père…dans les mêmes conditions avec les mêmes accusations.

Articles Similaires

Quitter la version mobile