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LA FRANCE DIT MERCI À LA VIDÉO

Placée dans le peloton des favoris, l’équipe de France a démarré le Mondial en ronronnant. Après la première action de Kylian Mbappé dont le tir est stoppé et renvoyé en corner à la 2ème minute, puis une faute commise sur lui qui offre un coup franc à Pogba à la 3ème minute, une occasion de Griezmann à la 5ème et deux coups francs aux 7 ème et 17ème minutes, il a fallu attendre un penalty obtenu grâce à l’assistance vidéo pour que Griezmann débloque la situation à la 55ème minute et le tir devié de Pogba qui permet à la France d’inscrire le deuxième but avec l’assistance de la goal line technology à 10 minutes de la fin.

5 minutes seulement après, Samuel Um Titi plonge comme un gardien but et provoque un penalty. 1 but partout.

À chaque coup de pied arrêté pour l’Australie, panique dans la surface de réparation française. C’est Hugo Lloris qui, par une extraordinaire détente, empêche l’ouverture du score à la 16ème minute. 60 ème minute, coup franc autrichien, Um Titi plonge comme un gardien. Penalty et égalisation cinq minutes seulement après celui de la France.  Que de frissons contre un pauvre adversaire privé de son seul attaquant relativement connu, Tim Cahill! Quelle déception pour Griezmann qui, à part le penalty obtenu et transformé, a été transparent jusqu’à son remplacement à la 69 ème minute!

On croirait queDidier Deschamps n’avait jamais su que l’Australie, après avoir  évolué avec une défense à trois durant les éliminatoires sous la conduite d’Ange Postecoglou, avait opté  pour une défense à quatre , deux milieux axiaux permettant d’assurer l’équilibre de l’équipe et des géants tels Juric (1,91 m) peut êtdans un rôle de pivot assisté de Nabbout.

Manque d’inspiration et de cohésion, pas de transition entre les lignes, les Bleus auront souffert de constipation contre une équipe qui ne s’est qualifiée que par les barrages contre le Honduras, mais derrière l’Arabie saoudite qu’on présentait comme l’équipe la plus faible du tournoi. On s’attendait au moins à une victoire de la France par 5 buts d’écart. Mais elle s’est révélée beaucoup plus forte sur le papier que sur le terrain. Comme le dit un proverbe africain: 《 la poule qui chante le plus, n’est pas celle qui pond les beaux oeufs》.

J. RÉMY NGONO

 

 

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