LA FRANCE SE LAVE LES MAINS ; SUCCÈS MASRA PORTÉ DISPARU
La situation reste toujours tendue au Tchad. Des manifestants à l’appel des partis de l’opposition exigent la démission du président Mahamat Idriss Deby, le 20 octobre 2022.
Selon ces partis, le mandat du général Deby prend fin aujourd’hui comme il l’avait promis en avril 2021, après la succession de son père.
Des médias tchadiens parlent de plusieurs morts déjà enregistrés dans les affrontements avec la police à Ndjamena et d’autres localités.
La France a vite réagi et estimé qu’elle n’est pas mêlée dans ce qui se passe dans le pays.
« Des violences sont survenues ce matin au Tchad, avec notamment l’utilisation d’armes létales contre les manifestants, ce que la France condamne. La France ne joue aucun rôle dans ces événements, qui relèvent strictement de la politique intérieure du Tchad. Les fausses informations sur une prétendue implication de la France n’ont aucun fondement », a martelé la porte-parole du ministère de l’Europe et des affaires étrangères français, dans un communiqué.
« Le président Succès MASRA est porté disparu. Il est injoignable sur tous ses numéros. Un enlèvement par la junte n’est pas à écarter. La mobilisation doit s’accentuer. », selon Tchad One.
Wakit Tama, un collectif de partis d’opposition et d’associations de la société civile, avait appelé à manifester contre le Conseil militaire de transition (CMT), dirigé par Mahamat Idriss Déby Itno, fils du défunt président Idriss Déby, au pouvoir sans partage pendant plus de 30 ans, tué en se rendant au front contre des rebelles en avril 2021. On compte plus de 30 morts selon les sources officielles.