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LA FRANCE TENTE DE BLOQUER UNE MISSION D’ENQUÊTE DE L’ONU AU CAMEROUN

Par Michel Biem Tong, journaliste web en exil

D’après des informations dignes de foi, le président du comité des affaires étrangères du Congrès américain, Eliot L.Engel, a saisi l’ambassadrice des USA aux Nations Unies, Kelly Craft, pour une mission onusienne d’enquête indépendante sur les crimes perpétrés dans le Southern Cameroons. Mais, avons-nous appris de nos sources, Paris serait en train de tout faire pour empêcher que cette commission d’enquête ne se déploie.

C’est donc par crainte de cette commission onusienne que le pouvoir de Yaoundé, sans doute sous la dictée de la France, multiplie des actes ces derniers temps pour prouver que la situation revient à la normale. La mise en scène du retour de 87 réfugiés (en réalité, ils ne le sont pas) du Nigéria organisée le 31 décembre dernier par le ministre de l’Administration territoriale, Paul Atanga Nji, sans que le Haut-Commissariat des Nations Unies pour les Réfugiés y ait participé, s’inscrit dans la logique de montrer à la communauté internationale que tout rentre progressivement dans l’ordre. Tout comme l’utilisation de l’ex-général séparatiste Nambere (qui n’a mené aucune bataille sur le terrain) comme gadget de fin des hostilités dans le Southern Cameroons.

De plus en plus, vous verrez circuler sur les réseaux sociaux dans les jours et semaines qui viennent, des informations concoctées des cabinets noirs du régime de Yaoundé, genre « l’armée est en train de ratisser et une centaine de terroristes neutralisée », genre « 100 terroristes sécessionnistes sont en train de déposer les armes et se rendre à la République », genre « la population en a marre des exactions des sécessionnistes et se soulèvent ». Preuve s’il en était encore besoin que les signes du désespoir sont déjà perceptibles et que le pouvoir de Yaoundé panique.

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