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LA JUSTICE NE MET PAS EN PRISON DEUX ÉLÈVES COUPABLES DE VIOLS SUR MINEURE

Contrairement au Cameroun où la justice a décidé d’envoyer le jeune Kevin, élève en classe de terminale C à la prison centrale de Yaoundé Kondengui pour avoir partagé les épreuves du baccalauréat sur les réseaux sociaux, la justice béninoise, elle, a condamné 02 élèves à 36 mois de prison avec sursis, pour des faits plus graves.

Reconnus pour viol sur mineure à Zagnanado commune du Zou au Bénin, deux élèves ont comparu libres été devant le Tribunal d’Abomey mardi 1er septembre 2020, et sont rentrés chez eux, nous rapporte le site africaxo.online.

Jugés et reconnus coupables des faits de viol en bandes , les deux jeunes délinquants  ont été condamnés à une peine d’emprisonnement de 36 mois avec sursis par le Tribunal d’Abomey.

En effet, dans la soirée du jeudi 06 août 2020 à Zagnanado, deux élèves de 19 ans et 16 ans, respectivement en classe de terminale et de 4ème ont violé à tour de rôle une fille âgée de 14 ans, encore vierge.

Interpellés sur plainte des parents de la fille, les mis en cause ont fait l’objet d’un procès, mardi 1er Septembre 2020, au Tribunal de deuxième classe d’Abomey.

Au cours du procès, le ministère public a requis contre les deux élèves trois mois de prison ferme et une somme de 500 000 FCFA à verser à la victime. Une réquisition fortement appuyée par l’avocate de la victime qui, dans sa défense, a souhaité que le juge punisse sévèrement les deux mis en cause.

Le verdict final va rejeter la prison ferme au profit d’une condamnation avec sursis. Dans son verdict, le Tribunal de deuxième classe d’Abomey a condamné les deux accusés à trente-six (36) mois de prison assortis de sursis et à verser solidairement la somme de 200 000 FCFA à la victime.

Cette peine est plutôt légère pour ces deux élèves qui par insouciance se sont donnés à ce crime . Mais les juges se sont basés sur le fait que leur casier judiciaire était vierge, qu’ils étaient des primo-délinquants, et qu’ ils avaient droit à une seconde chance. Une leçon à donner à la justice camerounaise qui enferme les adolescents  à tout va, dans des prisons saturées, sans se soucier de leur avenir.

« Il s’appelle Gassam NOCHE Gervais Kevin. Il était élève en classe de terminale au lycée de Bangangte. Il est âgé de 18 ans et est le seul fils à sa maman. Nous demandons sa libération immédiate sans condition.

La vie et l’avenir d’un enfant est en jeu.
Étant mère je condamne avec la dernière énergie cette incarcération alors que les coupables de la fraude des examens sont connus .

A la veille de l’examen sur les réseaux sociaux, il reçoit une épreuve du baccalauréat qui a fuité et le partage avec des camarades groupe avec lesquels il prépare l’examen. Il est décrit par l’un de ses enseignants comme un enfant brillant et studieux.

Kevin a été arrêté à Bangangte en l’absence de sa maman qui était sur Douala. C’est après avoir cherché l’enfant toute la journée dans la ville que le lendemain matin vers 10h elle reçoit un appel lui signifiant qu’il a été arrêté et conduit à Bafoussam. Motif inconnu ( on demande à la mère de venir avec le père de l’enfant car c’est urgent).

Il a passé 2 semaines à la police judiciaire de Bafoussam sans trop connaître ce pourquoi il y était. C’est à dire sans qu’il ne soit informé qu’il s’agissait des fuites au baccalauréat. Pendant ce temps à Yaoundé l’enquête révèle que 7 personnes travaillant à l’office du baccalauréat du Cameroun ( OBC) sont auteurs des fuites. Kevin reste aux arrêts.

Par la suite, il sera conduit à yaounde pour la suite de l’enquête. Le dossier semblait vide au départ surtout que mme la ministre, Nalova Lyonga avait déjà désigné les coupables et indiqué qu’ils seront punis.

Curieusement le juge d’instruction décide de l’envoyer à Kondengui à la grande stupéfaction des avocats. Sa maman est tombée évanouie.

Kevin, 18 ans, en terminale, passe deja des nuits à Kondengui. » , écrit Fleure Carine Nouna sur sa page Facebook Regard sur le monde

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