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LA JUSTICE PORTUGAISE ACCUSE LA FILLE D’UN PRÉSIDENT AFRICAIN D’AVOIR DÉTOURNÉ DES MILLIARDS

La fille à papa est dans de sales draps. Ses comptes ont été bloqués par la justice angolaise.  Celle qui est présentée comme la femme la plus riche d’Afrique dénonce ce qui est, selon elle, une injustice : « Il est important que la justice  ait lieu. Que l’on accorde toujours la possibilité aux gens de se défendre, et surtout qu’ils puissent apporter des documents, des faits. Personne ne veut d’une société où l’on se trouve accusé sans avoir le droit de se défendre. Malheureusement on ne m’a pas accordé cette possibilité-là, je n’ai même pas appris la tenue du procès. Elle ne m’a jamais été notifiée. »

L’ancienne PDG de Sonangol, la société pétrolière d’État, et actionnaire de nombreuses banques et entreprises, regrette le stress que l’affaire cause à ses employés. Elle s’est également exprimée sur son père, président de l’Angola jusqu’en 2017 : « Mon père est inquiet, il pense qu’en Angola il faut que la vérité puisse prévaloir. Nous avons parlé aujourd’hui et ce qu’il m’a dit c’est : « La lutte continue : je te souhaite bien du courage ! » »

Mais, la descente se poursuit pour la fille de l’ancien président. La justice portugaise a annoncé vendredi avoir ouvert une enquête visant la milliardaire Isabel dos Santos, à la suite d’une plainte d’une ancienne eurodéputée portugaise qui l’accuse de blanchiment d’argent.

Le parquet général de la République a confirmé à l’AFP avoir reçu une plainte de l’ex-parlementaire socialiste Ana Gomes. « Celle-ci a été transmise pour enquête » au département du ministère public chargé de la grande criminalité financière.

L’hebdomadaire Jornal Economico a rapporté vendredi que Mme Gomes avait transmis en novembre au parquet et aux autorités fiscales des « éléments » qui, selon elle, jettent le doute sur l’origine des fonds investis au Portugal par Isabel dos Santos.

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