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LA LISTE ET LES NOMS DES VRAIS RÉSISTANTS CAMEROUNAIS TUÉS PAR LA FRANCE ET OUBLIÉS PAR L’HISTOIRE

Ils ont été appelés « maquisards » ou « rebelles » ; et pourtant ils étaient des nationalistes qui se battaient pour la libération du Cameroun. Ils se battaient pour une indépendance réelle du Cameroun et pour un Cameroun uni. Ils sont morts pour la patrie : « vaincre ou mourir » ; telle était d’ailleurs la devise de l’ANLK (Armée Nationale de Libération du Kamerun).

Ils sont morts pour la résistance et ont été oubliés de l’Histoire. Afin qu’ils ne soient pas oubliés et que nous gardons mémoire leurs sacrifices pour la nation, Voici quelques noms de « maquisards ».

–>La Région Ouest (Pays bamiléké)

Notons que ces combattants de l’ANLK étaient très jeunes. Martin SINGAP chef d’Etat major de l’armée de libération nationale du Kamerun a 23 ans en 1956 lorsqu’il est à la tête de la structure militaire de l’UPC intitulé Sinistre de la défense nationale (SDN). Paul Momo est âgé de 23 ans. Ils ont beaucoup dévi à Bafoussam

Dans les bamboutos, on avait André Congo, Nguemata Joseph alias « s’en fou la guerre ».

A Bayangam on avait alias Chateaubriant, Pierre Simo (capitaine général du SDNK).

A Baham, on avait le très controversé Paul Momo.

Le redoutable Ngandié Joseph alias Château dynamique a sévi dans plusieurs coins de l’Ouest ; notamment dans le Ndé.

La maquis de Bamendjou était dirigé par un certain Napoléon assisté par un certain Harmattan. Ils avaient comme subalternes : Mangoua Félix alias Ndouni, Nguemele Hélène, Combat Mbougning, Depolo, plateau, Gailion, Tagatsing

Quelques noms de maquisards non localisés ayant sévi dans la région Ouest : Kana David alias Mallam défense, Amadou alias sans pitié, les surnommés « Pierre Loti », « Lame de rasoir », « Bon Blanc »

–> Le Mungo, le Nkam , le Wouri

Tankeu Noé fut un excellent combattant qui a écumait tous les fronts. Il a opéré dans l’Ouest, le Mungo, le Nkam, le Wouri

Kamdem Bernard était à la tête du « Régiment du Mungo ». Ce régiment était constitué des membres de la Jeunesse Démocratique Camerounaise (JDC), organisation annexe de l’UPC en charge de la jeunesse.

Il y avait aussi un certain David Mitton et Ernest Ouandié dans le mont Koupé

–> Pays Bassa

On avait ici le redoutable stratège Mpouma Kilama Théodore alias Makanda Pouth. Il était assisté de Yetna Leba, Etienne Bapia alias Nkul Ndutu, André Singui alias Si Ndutu

Jean Sepa, Bassa d’Eséka était chargé de ramner l’unité etla discipline dans les différents maquis de la région Bamiléke où il est affecté en 1957.

–>Maquis du Sud Cameroun

En 1956, Foe Gorgon essaie de constituer un maquis à Djoum. Après l’échec de ce maquis, Foe Gorgon disparait mystérieusement. Henri Tamo et son adjoint Samuel Zeze continuent la lutte. Ils organisent un camp d’entrainement au sud de Yaoundé, à Zouameyong fief de l’upeciste Simon Owono Mimboe. Contrairement à ce qui est souvent allégué la lutte insurectionnelle au Cameroun n’était pas « ethnique » ou « tribale » voici par exemple le cas Henri Tamo (Bamiléké de Badenkop) et Samuel Zézé ( bulu) qui ont mené la lutte dans le centre du Cameroun.

Le maquis de Moloundou avec Castor Osendé Afana

Le maquis de Djoum dirigé par Woungly Massaga

–>Nord Cameroun

En 1958, on verra même un foyer insurrectionnel se constituer au Nors-Cameroun autour de la famille Mahondé.

La liste n’est pas exhaustive.

Veuillez renseigner en commentaires les noms des nationalistes Maquisards, qui se sont battus et ont été assassinés afin qu’ils ne puissent pas rester dans l’anonymat (si possible en précisant les sources et lieux où ils ont fait leurs faits d’armes).

Le moment venu, des stèles seront mises en place dans toutes les régions du Cameroun avec sur elles inscrites, les noms de ces figures qui sont mortes pour la vraie indépendance du Cameroun.

Des monuments aux morts seront aussi mis en place et des noms de rue seront proposés pour rendre hommage aux illustres figures de la lutte pour la vraie indépendance du Cameroun.

Arol KETCH

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