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LA LOI DONNE DROIT À MAURICE KAMTO DE S’EXPRIMER DEVANT LE PEUPLE CAMEROUNAIS

Comment comprendre que dans un pays dit démocratique l’on subit encore des séquelles d’une dictature ?

Le MRC est interdit de meeting sur le plan national sans ou parfois un simple  arrêté . Comment comprendre cette forme de dictature ?

MAURICE KAMTO a bel et bien le droit de s’exprimer face son peuple , au peuple qui lui a fait confiance et qui continue de le faire.

Dois je rappeler que selon les chiffres du conseil constitutionnel, MAURICE KAMTO est le premier dans la région du littoral et le premier dans le département du wouri plus précisément lors de l’élection passée ?

N’a t-il donc pas le droit daller vers ce peuple le remercier pour la confiance ? le remercier pour ce brillant score ?

MAURICE KAMTO a le droit de s’exprimer devant  son peuple.

Le MRC par la voix de ses différents communaux et départementaux,  fait toujours une déclaration de manifestation conformément à la Loi n°90 /055 du 19 décembre 1990 fixant le régime des réunions et des manifestations publiques.

Si on essaye d’analyser l’article 3 alinea 1 du chapitre 2 de cette loi qui stipule « Les réunions publiques, quel qu’en soit l’objet, sont libres » on comprend donc que peu importe l’objet de la reunion, qu’elle soit politique ou apolitique, qu’elle soit religieuse ou non, mystérieuse ou non, ordinaire ou extraordinaire, la réunion ou la manifestation est libre peu importe l’objet.

En d’autres termes le MRC est bien libre de projeter d’organiser une réunion ou manifestation sur la voix publique.

MAURICE KAMTO A DONC LE DROIT DE S’ADRESSER A SON PEUPLE.

Conformément toujours à cette loi, article 5 alinéa 3 du chapitre 2 qui stipule « Seul le bureau peut suspendre ou arrêter la réunion. Toutefois, en cas de débordement, le représentant de l’autorité administrative, s’il est expressément requis par le bureau, peut y mettre fin. »

On comprend par là que sil ya effectivement débordement lors dune reunion, l’autorité administrative doit l’interrompre.
il est donc impossible de rejeter une déclaration avec pour motif trouble à l’ordre public quand on sait bien qu’en cas de débordement l’autorité doit simplement interrompre cette réunion.

Toujours est-il que le trouble à l’ordre public est une question ambiguë. Rien qu’une petite réunion de 5 personnes sur la voix publique crée déjà un trouble.

Ce n’est qu’en cas de débordement tel que stipule la loi, que l’autorité a le droit d’interrompre la manifestation. Comment peut on donc empêcher à MAURICE KAMTO de s’adresser à son peuple pour trouble à l’ordre public ?

Toujours conformément à cette loi chapitre 3 article 8 alinéa 3, il est écrit : » En cas d’interdiction de la manifestation, l’organisateur peut, par simple requête, saisir le président du tribunal de grande instance compétent qui statue par ordonnance dans un délai de 8 jours de sa saisine, les parties entendues en chambre du conseil. »
Il est donc clair qu’ une interdiction de manifestation doit être attaquée au tribunal de grande instance.

En avril dernier, le MRC a saisi le TGI pour cette affaire mais le dossier a été classé sans objet.

Il est donc impératif pour le MRC qui a usé de tous les moyens nécessaire d’opter d’autres methodes.

Alors toutes les déclarations de meeting  auront sauf que lieu désormais .

On doit fait comprendre au régime qu’il ya abus de liberté.

De @BV

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