LA MISSION DE LA CEDEAO POUR CHASSER GNASSINGBE, OUATTARA ET CONDÉ
Quand la CEDEAO sera-t-elle proactive?
Il est évident qu’un groupe de mégalomanes se déchaîne dans la sous-région, tripatouillant les constitutions nationales et prolongeant leur mandat de présidents dans leurs pays respectifs. Du Togo à la Guinée, en passant par la Côte d’Ivoire, ses pays de la sous région ont été touchés par le virus du pouvoir à vie que ces derniers cherchent par tous les moyens à institutionnaliser.
Au lieu que la CEDEAO prenne des mesures préventives pour barrer la voie à cet état de chose pour que le virus de la gourmandise du pouvoir ne devienne une pandémie mortelle dans notre sous région, elle ferme plutôt les yeux, mieux soutient aveuglément les auteurs à coup d’espèces sonnantes et trébuchantes. Les cas du Togo et de la Guinée aujourd’hui en sont révélateurs.
Dans cette situation seules les interventions robustes, rapides et une révolution digne de ce nom doivent-être entreprises pour réduire l’effusion de sang inutile par des citoyens épris de liberté.
L’auteur du virus dans la sous région, l’éternel voleur des élections, le dictateur patenté du Togo, l’auteur de : « mon papa m’a dit de ne pas laisser le pouvoir », c’est-à-dire Faure Gnassingbe qui est à son 4e mandant à la tête du pays, accumulant ainsi 20 ans au pouvoir, en est un exemple vivant mais piteux.
Alassane Ouattara de la Côte d’Ivoire, le semeur de trouble dans la sous région, le vieux père qui aime ravaler ses vomissures, un président qui n’écoute pas son peuple, le silencieux assassin en est un autre.
Pour clore la liste, le vieux de la Guinée, le caméléon de la langue, le faux professeur qui n’a pas de parole, qui utilise la force brutale pour se maintenir au pouvoir à 80 ans plus comme si c’est des gens qui manquent dans ce pays, n’est pas du reste.
Ces trois potentats, véritables assoiffés du pouvoir devraient-être tous mis hors d’état de nuire pour un renouvellement de la classe des présidents de la République dans leurs pays respectifs. C’est à cette seule condition que la sous- région francophone sera sauvée de la pandémie sinon de la gloutonnerie politique au sommet des Etats.
Foussena Djagba