LA PREMIÈRE MINISTRE DU GABON PORTÉE DISPARUE

Depuis son AVC le 24 octobre 2018 à Riyad, la plupart des Gabonais s’interrogent sur la capacité d’Ali bongo à diriger le pays et la nomination de Rose Ossouka Raponda à la tête de la primature n’arrange pas les choses tant la première Ministre Fantôme  brille par son invisibilité sur le terrain.

Pourtant annoncée à grande pompe par ses « atalakouistes » comme étant la femme de la situation suite à son passage à la mairie centrale de la commune d’owendo que qualifié de positif, Ossouka la travailleuse, peine à convaincre. Elle semble même dépassée par la situation.

Entre les conditions de vie très difficiles des populations, (la pauvreté, le chômage, le manque d’accès à de l’eau potable, à l’électricité et à un logement descent), les grèves incessantes dans les administrations publiques, l’indifférence des autorités dans les litiges qui opposent le patronat et la classe ouvrière de plusieurs entreprises du secteur privé, la corruption, l’insécurité et sans oublier les promesses non tenues qui sont jetées aux oubliettes pour faire place à de nouvelles promesses improbables, le climat social est actuellement plus que tendu au Gabon et Rose Ossouka n’est pas d’un grand secours à Ali Bongo visiblement diminué par la maladie.

Les Gabonais n’ont plus qu’à espérer que cette dernière se réveille rapidement et que son gouvernement et elle mettent enfin les préoccupations des populations au centre de l’action gouvernementale.

Où va le Gabon,