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LA RDC CLASSÉE PIRE PAYS DE BARBARIE POUR LE FOOTBALL AU MONDE

Le Tout Puissant Mazembe a beau soulever les trophées continentaux, les Léopards ont beau donné un spectacle séduisant, les supporters ont beau entonner des chants et des chorégraphies de  » Fimbu! Fimbu! Fimbu « , il n’en demeure pas moins que  football professionnel en République démocratique du Congo (RDC) est plongé dans une violence à nulle autre pareille au monde.

Une étude sur le football mondial, menée dans 54 pays par la Fédération internationale des associations de footballeurs professionnels (Fifpro),  révéle que la RDC est le pays le moins attrayant pour ceux qui aspirent à faire carrière dans le football.

Selon la Fifpro, le nombre de joueurs ayant subi des « agressions » durant leur formation dans ce pays est trois fois supérieur à la moyenne mondiale.

Un joueur sur quatre, qui évoluent en RDC, a subi au moins une « agression » des supporters, lors d’un match, soit le taux le plus élevé du sondage.

La violence dans les stades congolais dévalorise  empêche même les sponsors de s’impliquer au football . Malgré les états généraux de football qu’avait organisé la Fecofa à l’hôtel Béatrice à Kinshasa/Gombe qui misait sur la fin de la violence dans les stades, on a encore  vu des matches arrêtés avant la fin à cause des supporters , l’utilisation des gaz lacrymogènes à des derbys Vita Club#TP. Mazembe, AS Vita Club# DCMP, DCMP#TP Mazembe, des arbitres tabassés à mort , les hooligans  de l’AS Vita club qui ont fait interrompre le match contre  Sharx XI au stade Tata Raphaël, les agressions des écervelés de   Sanga Balende à Mbuji-Mayi, les tocards de FC Renaissance prendre la tête du classement.  Tous les supporters des équipes populaires de la RDC sèment souvent le désordre au stade. Certaines rencontres de football se sont transformées en rixes, où les supporters se battent entre eux, agressent les officiels ou les joueurs lorsqu’ils estiment que leurs joueurs  n’offrent pas une prestation à  leur goût . Les joueurs eux-mêmes figurent parfois parmi les fauteurs de troubles.

La République démocratique du Congo bat encore un record triste : le taux de violence en dehors des journées de compétition est trois fois supérieur à la moyenne mondiale. Pour preuve, un joueur sur cinq évoluant dans ce pays affirme avoir été victime d’une « intimidation » ou d’un « harcèlement » de la part de ses coéquipiers .

Le même pourcentage de joueurs interrogés déclare avoir subi des « pressions » de la part des dirigeants  lorsqu’il s’agit de renouveler leur contrat. Par ailleurs 50% de joueurs n’ont pas droit aux congés, un autre record mondial, selon la Fifpro.

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