LA RÉGION DE PAUL BIYA EN FLAMMES, LES TERRORISTES DU RDPC DEVANT LE TRIBUNAL MILITAIRE
INCENDIE DE LA RESIDENCE DU SOUS PREFET DE BENGBIS : LE FDC CONDAMNE LE TERRORISME DES MILITANTS DU RDPC.
Nous avons appris avec stupéfaction, l’incendie de la résidence officielle du Sous-Préfet de l’arrondissement de Bengbis, en pleine région du Sud natal du Président de la République du Cameroun, et par ailleurs Président National du RDPC.
Cet acte criminel et terroriste s’est déroulé dans la nuit du 22 au 23 septembre 2021, au motif que M. Le sous-préfet s’est impliqué de manière curieusement partisane dans le processus de renouvellement des organes de base du parti politique RDPC. Ainsi, cette résidence, appartenant non pas au RDPC mais au patrimoine de l’Etat et du peuple Camerounais est parti en fumée, réduite en cendres par des militants du RDPC.
Le FDC note qu’on est ni à Kolofata avec les fous djihadistes de Boko Haram, ni à dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest avec les séparatistes et terroristes Ambazoniens. Non ! On est bien en pleine forêt équatoriale, en plein « pays organisateur » comme le disait si bien le regretté Charles Ateba Eyene. En « pays organisateur » où tout devrait aller pour le mieux pour ces populations qui ont toujours accordé des majorités soviétiques au RDPC et à son Champion à vie Paul Biya.
Le FDC s’interroge : qu’est-ce qui a bien poussé ces « modèles » de fidélité aux lois, aux institutions de la République et aux personnes qui les incarnent, à poser un acte terroriste? Oui…Il s’agit d’un acte de terroriste…pas de Vandalisme. La terreur par le Feu du Parti des Flammes. Tout un symbole…
Aux dernières nouvelles, l’ingérence du Chef de cette Terre de Bengbis, le Sous-préfet dans les affaires de Renouvellement des organes de base du RDPC, parti unique au pouvoir depuis 1985, serait la cause de cette colère populaire et incendiaire. Mais bon Dieu, au delà de l’acte criminel posé par ces militants en furie, le FDC se pose quelques questions.
Que vient donc chercher le Sous-préfet, Administrateur Civil, dans les affaires internes d’une Association privée appelée Parti Politique, fut-il parti dominant au pouvoir ? Qu’avait ce Sous-préfet à fourrer son nez administratif dans les histoires de renouvellement des organes d’un parti politique, au point dit-on, de choisir un Camp, contre l’autre ?
Le RDPC avait-il besoin d’un quelconque arbitrage de l’autorité administrative avec toutes les ressources humaines et militantes dont il dispose ? Cet excès de zèle qu’ont nos administrateurs civils à fouiner dans les affaires internes des partis politiques dans un sens ou dans l’autre est une pratique aussi nauséabonde que moyenâgeuse, qui plus est, dans une prétendue Démocratie.
Le FDC les savait prompts à interdire les meetings des partis politiques de l’opposition et ce de façon quasi systématique. Le FDC les connait dans leurs relations nocturnes et incestueuses avec le RDPC, en particulier pour les jongleries électorales bien connues… Comme si leur avenir administratif dépendait de leurs capacités à faire gagner le RDPC ou son Champion dans leurs circonscriptions administratives respectives.
Mais s’afficher aussi bruyamment et ostentatoirement avec les affidés du parti des Flammes dans leurs querelles électorales internes relève de la simple hérésie mêlée de forfaiture que le FDC ne peut plus tolérer dans une République, à moins de l’avoir transformée en République bananière.
Une République bananière où les Sous-préfets, comme celui de Bengbis, oublient très vite qu’ils sont les serviteurs de leurs administrés, qui sont autant de Contribuables grâce à qui ils sont payés pour faire ce travail d’administration…et non celui des facilitateurs des victoires électorales aux scores kafkaïens.
Pire encore, par la faute de ce Chef de Terre colonial, la résidence du Sous-Préfet est partie en fumée et cendres. Etait-ce une propriété du RDPC ? Le FDC dit NON.
Il s’agit bel et bien d’un bien de l’État, un bien public aussi précieux que leurs « permanences du RDPC » qui ont été confisquées depuis 1985 par une gymnastique que personne ne peut expliquer dans une République.
Le FDC demande avec insistance que l’on statue urgemment sur le statut foncier de ces Permanences du Parti RDPC, qui doit certainement souffrir de quelques irrégularités d’acquisition ou de propriété.
Nous disons une fois pour toutes NON à l’ingérence des autorités publiques dans les affaires internes des partis politiques, quels qu’ils soient.
Aux militants du RDPC auteurs de cet incendie criminel et terroriste, le FDC exige qu’ils soient traduits en justice et précisément devant le Tribunal Militaire afin que la loi N°2014/28 du 23 décembre 2014 portant répression des actes terroristes, leur soit appliquée dans toute sa rigueur.
Enfin, Le FDC exige que ce Sous-prefet visiblement combinard de Bengbis soit purement et simplement relevé de ses fonctions dans les meilleurs délais, si le RDPC ne veut pas passer lui aussi pour une organisation politique terroriste.
(é) Denis Emilien ATANGANA.
Président du FDC
Conseiller Municipal