LA TÊTE DU SÉLECTIONNEUR DE LA GUINÉE A ÉTÉ COUPÉE
Huit jours après la débâcle du Syli National de Guinée à la CAN 2019 en Égypte, la sentence est tombée, et elle est sans appel: Paul Put a été jugé par contumace et a été condamné. Le couperet est tombé pour pour trancher la tête de Paul Put.
Le sélectionneur de la Guinée est depuis lundi 15 juillet, limogé . La décision attendue, a été officialisée en fin de journée par le président de la Fédération guinéenne de football (Feguifoot), Mamadou Antonio Souaré. Le technicien belge, ancien sélectionneur de la Gambie, du Burkina Faso et du Kenya, est demis de son poste à la tête de la Guinée après un parcours jugé décevant et des accusations de racket des joueurs et de son staff lors de la CAN 2019 en Égypte.
Malgré son démenti sur le racket des membres du staff, le capitaine Ibrahima Traoré est venu confirmer les accusations contre le sélectionneur du sélectionneur. Paul Put a affirmé que sur les 30.000 euros qu’il reçoit comme salaire, 3.000 sont perçus par un membre de la fédération guinéenne dont il n’a pas révélé l’identité .
Paul Put avait démissionné à la tête du Kenya pour prendre les commandes du Syli national de Guinée en mars 2018 à la place de Kanfory Lappé Bangoura limogé en plein CHAN. À peine trois mois, le voilà limogé .
Au premier tour, le Syli national ne s’est qualifié qu’en qualité de meilleur troisième avec une victoire face au Burundi (2-0), un match nul face à Madagascar (2-2) et une défaite face au Nigeria (1-0). En huitièmes , il a été écrasé par l’Algérie (3-0). Mamadou Antonio Souaré indique, dans son communiqué, que l’éviction de Paul Put et du staff technique sont liés à cette élimination ainsi qu’au « climat de méfiance créé et entretenu par le coach entre les joueurs et le staff technique ». C’est ainsi que le sélectionneur et son staff sont renvoyés « pour insuffisance de résultat ».
D’autres têtes ont commencé à tomber. Beaucoup exigent jusqu’à la démission du président de la Fédération Guinéenne de Football lui-même.