L’ADJOINT DE CABRAL LIBII DÉNONCE SON TRIBALISME ANTI-BAMILÉKÉ
Olson Bao, bras droit de Cabral Libii, se sent à l’étroit dans ce parti où on ne cesse non seulement de dîner avec le parti au pouvoir, mais on n’hésite pas à prendre position contre les Bamiléké traités comme des envahisseurs. L’auteur de cette missive postée sur les réseaux sociaux et relayée par des médias, s’agace des propos teintés de tribalisme de la part de son président !
Voilà un l’extrait du texte que le vice président du PCRN a écrit à Cabral Libii pour dénoncer sa Bamiphobie sournoise et celui de ses sujets. Certains partisans du leader du PCRN réclament déjà la démission démission du vice-président qu’ils traitent désormais de » sale Mbouda » .
_________________________________________________
La Chasse aux Bamileke.
Que dire de la montée en puissance de la stigmatisation sociale du peuple Bamiléké ?
« Devant cet afflux de haine, le Bamiléké ne doit avoir aucun reproche de conscience à se faire, d’autant plus qu’il n’a offensé personne »
« C’est dire le rôle immense et déterminant que le peuple Bamiléké a joué dans la libération du Cameroun, alors comment peut-on expliquer l’acharnement qu’on observe depuis de nombreuses années contre ce vaillant peuple d’entrepreneurs ? Un ministre de la république qui déclare qu’un Bamiléké ne sera jamais président de la république, propos à caractère tribale qui resteront sans condamnation publique malgré les nombreuses dénonciations ? La multiplication des accusations très souvent infondées d’occupation des terres contre les bamilékés ? Et que dire de la montée en puissance de la stigmatisation sociale du peuple Bamiléké ?
Devant cet afflux de haine, le Bamiléké ne doit avoir aucun reproche de conscience à se faire, d’autant plus qu’il n’a offensé personne. Ce peuple gémit en effet depuis de nombreuses décennies sous le poids d’une jalousie inouïe. Au Cameroun nul n’ignore l’importance qu’attache cette communauté au commerce qui d’ailleurs constitue sa principale source de vie. Cette pratique commerciale lui est innée ou plutôt héréditaire. C’est donc en réalité cette passion pour le commerce et très souvent pour le tourisme qui pousse parfois les Bamilékés au nomadisme. L’hôte du bamiléké a remarqué en celui-ci un sens d’union et de labeur indiscutable, pour en profiter il lui offre des facilités pour bâtir ses entreprises et ses châteaux, ayant ainsi réalisé ces projets, le bamiléké doit déguerpir, il n’est plus l’ami intime d’hier, il devient un homme de mauvais augure.
Mais il serait très faux de croire que l’émigration Bamiléké est indispensable, Il n’en est rien car lorsque ce dernier est expulsé, il regagne en général le sol paternel dans les montagnes toujours avec beaucoup de plaisir.
En l’absence d’un leader politique local crédible capable de défendre avec vigueur leurs intérêts, le peuple Bamiléké continu à subir les injustices très souvent injustifiées des oppresseurs. Jusqu’à quand cette situation va t’elle durer ?
Le Cameroun est à un tournant de son histoire et le peuple Bamiléké a cruellement besoin de se trouver un leader politique de poigne et crédible capable de défendre avec vigueur les intérêts et la dignité de ce vaillant peuple.
Aucun Camerounais ne devrait avoir peur d’affirmer son appartenance tribale. Notre singularité tient à notre diversité et notre unité. La promotion de nos identités culturelles est essentielle pour batir un Cameroun uni. »
Olivier Atinbop alias Olson BAO
Vice-président PCRN