L’AMBAZONIE FÊTE SON INDÉPENDANCE : LE PRÉSIDENT FAIT DE FORTES ANNONCES CONTRE LE RÉGIME BIYA
Ci-dessous, l’intégralité du discours du président du gouvernement intérimaire de l’Ambazonie, Samuel Ikome Sako. Il s’agit d’un message délivré ce 30 septembre 2021, veille du 60e anniversaire de l’indépendance du Southern Cameroons (Cmeroun anglophone) accordée par les Nations Unies le 1er octobre 1961.
Chers Ambazoniens,
Distingués compatriotes,
Mon cher peuple,
Le 1er octobre 1961, la République indépendante du Cameroun, s’est associée au Southern Cameroons nouvellement créée pour créer un nouveau pays nommé la République fédérale du Cameroun – c’est ainsi que les Nations Unies ont archivé la décolonisation dite de nos concitoyens (pas telle que nous la connaissons). Restons dans leur logique pour un moment. Alors, les identités des deux pays se sont-elles dissoutes lorsque les deux pays ont simplement pris la nouvelle appellation de la République fédérale du Cameroun sans traité d’union ? Supposons également que la réponse est un OUI selon leurs archives. Aujourd’hui, 60 ans plus tard, nous demandons à l’ONU et à la communauté internationale: où se trouve le pays que vous avez déjà eu dans vos archives entre 1961 et 1972 ?
Convenons également que ce pays chancelant, la République du Cameroun, a été dûment dissous et c’est maintenant de l’histoire ancienne. Pourquoi devrait-il être considéré comme un tabou pour les parties à un partenariat annulé de se séparer ou pourquoi est-il normal que l’une des deux parties cherche à anéantir l’autre pour défendre une entité inexistante ? Telle est la question à tous les signataires de notre résolution d’indépendance 1608 à l’ONU !
Observons une minute de silence en l’honneur de ceux qui sont morts en essayant de restaurer notre indépendance —-
Que leurs âmes reposent en paix perpétuelle jusqu’à ce que notre indépendance soit pleinement réalisée.
Permettez-moi de saisir cette occasion pour souhaiter à la République fédérale du Nigéria, notre voisin à l’ouest de Bakassi à la rivière Donga, la nation hôte des centaines de milliers de nos citoyens en fuite, à l’occasion de nos anniversaires respectifs,qu’elle soit une nation très stable, unie et prospère pour tous. S’il te plaît grand frère, parce que tu es le témoin le plus proche de cette guerre et le premier pays le plus développé du continent noir, le monde attend toujours de toi, une voix haute et forte, la voix impartiale et persistante du leader que tu es sur le problème de l’Ambazonie et la réalité du génocide qui y est en cours, lequel est perpétré par Paul Hitler Biya.
Dans quelques instants, avec des rythmes d’espérance et des expressions de notre diversité unique, nous aurons nos couleurs nationales battantes, nos voix résonantes et notre histoire représentant tous les coins de notre territoire national. Nous le ferons avec fierté, rigueur et vigueur sur tout notre territoire national et dans nos foyers ainsi que dans les espaces que nous contrôlons en diaspora. Parce que nous savons que nous sommes aussi un peuple avec notre propre petit morceau de 43000 KM carré dans cet espace de 510 065 623 KM que représente la planète Terre. Nous n’avons volé cela à personne, nous ne l’avons pris de force à personne, et nous ne le contestons à personne.
Les célébrations d’aujourd’hui représentent un contraste saisissant avec les scènes de rue d’il y a à peine cinq (5) ans, sous nos yeux, lorsque nous avons déclaré avec force la restauration de notre indépendance. Des milliers de nos braves citoyens ont été arrêtés, battus, mutilés et ont disparu de force pour avoir osé protester avec des arbres de la paix et exiger le rétablissement de notre indépendance. Le régime hitlérien de Yaoundé a transformé notre journée historique de paix, en un jour de deuil, alors que des centaines de nos compatriotes innocents ont été massacrés dans nos rues par des soldats du Cameroun français.
Aujourd’hui, au moment où je vous parle ce soir, les forces d’invasion incultes de Paul Hitler Biya ont doublé leur plan de nous éteindre comme leur meilleure réponse à nous, pour avoir osé récupérer notre identité séparée en dehors d’une union inexistante. Leur argument boiteux est « Le Cameroun est un et indivisible », mais ils demandent toujours à quel Cameroun se réfèrent-ils comme « indivisible » – est-ce la République fédérale du Cameroun inexistante, ou leur propre République du Cameroun ?
Cinq ans plus tard, nous avons accompli beaucoup de choses à montrer à nos adversaires, en particulier au cours des 12 derniers mois. Nous avons démantelé le statut spécial infâme que La République du Cameroun (LRC) a audacieusement accordé au peuple du Southern Cameroons en 2020. Quelle insulte ! Comme pour suggérer que nous sommes entrés dans ce partenariat de deux États de statut égal en 1961 pour implorer un statut inférieur au Cameroun français soixante ans après. Imaginez, deux investisseurs ont créé une entreprise et un matin, l’un des investisseurs décide d’accorder à l’autre le « statut spécial » d’un travailleur embauché qui ne peut gagner qu’un salaire sans aucun droit de propriété dans l’entreprise. Et j’entends des esclaves de maison à Yaoundé dire que nous devrions être reconnaissants et remercier Paul Hitler Biya d’avoir répondu à nos demandes.
Nous avons également banni la création téméraire des soi-disant Conseils Régionaux et House of Chiefs, ou mieux encore « House of Thieves » par le Cameroun français. Cette idée cosmétique a été annoncée par les apologistes coloniaux comme le meilleur moyen de faire taire nos cloches de libération ou de supprimer l’attrait de notre quête d’un Southern Cameroons/Ambazonie du Sud libre et indépendant.
Nos multiples progrès sur plusieurs fronts ont également révélé certains parmi nous qui ont dit qu’ils se battaient aussi pour l’Ambazonie alors qu’il n’en était rien. Des personnes qui n’ont engagé aucun groupe armé contre l’ennemi nulle part en Ambazonie au cours des 2 dernières années, des personnes qui excellent à voler l’honneur et la valeur de nos forces armées de restauration et conspirer avec les occupants pour étouffer notre marche vers la liberté. N’oubliez pas que ces mêmes ont mis à prix les têtes de FM Chacha, FM No Pity et Field Marshall des Red Dragons (des chefs de groupes armés, ndlr) en complicité avec le régime colonial. Des groupes qui se sont clairement avérés n’être rien de plus que des cartels révolutionnaires vêtus de faux manteaux de nationalisme mais aidant et encourageant notre ennemi dans une complicité impie contre l’Ambazonie.
Nous avons rendu nul et non avenu le coup de propagande diabolique avec certains agitateurs Igbo orchestré par certains militants ambazoniens malavisés de la diaspora sur les réseaux sociaux. Nous éduquons la classe politique nigériane sur les droits et la position du peuple du Southern Cameroons/Ambazonie de restaurer son indépendance qu’il a légalement gagnée en 1961 avec l’aide du vote du Nigeria à l’Assemblée générale des Nations Unies. Nous sommes des vedettes dans la presse nigériane avec notre vérité irréfutable qui est simplement que notre quête pour restaurer l’indépendance du Southern Cameroons ne constitue pas et ne constituera jamais une menace sécuritaire pour la stabilité et l’intégrité du Nigeria.
Nous avons sauvé la médiation suisse des griffes des contre-révolutionnaires parmi nous qui ont autrefois juré et fait tout pour tuer le processus. Aujourd’hui, quand vous voyez certains d’entre eux danser en faisant un pas en avant et un autre en arrière, c’est parce qu’ils ont échoué dans leur mission de sabotage. Cependant, au lieu de concéder et de se joindre au processus, ils dansent en rond et complotent pour une prise de contrôle dans leur pays de rêve.
Le gouvernement intérimaire (IG) a établi et donné à l’Ambazonie la stratégie la plus efficace depuis 1961 pour contrôler la fraude, vaincre la corruption et arrêter l’infiltration dans la lutte. Nous avons choqué le monde, au point que même les yeux bandés de nos ennemis peuvent encore voir, les oreilles qui démangent de nos persécuteurs peuvent maintenant entendre, et les voix sales de ceux qui nous appelaient <<Anglofou>> hier commencent à crier à haute voix pour que justice soit faite.
Cher Forces de Restauration de l’Ambazonie,
Maréchaux, généraux, généraux de division, commandants et fantassins, vous nous avez donné la meilleure année dans notre lutte. Vous êtes désormais maîtres de votre terrain et de votre jeu. Nos ennemis redoutent l’évocation de votre présence. Vous nous rendez fiers. Oui, au cours de la dernière année, vous avez fait en sorte que les redoutables forces d’élite de l’armée camerounaise, également connues sous le nom de <<Bulu d’Intervention Rapide>>, ressemblent à des éclaireurs non entraînés. Des millions de véhicules blindés ressemblent à des ordures ménagères et leurs chars nouvellement déployés ont l’air de débris de bricoleurs préparés pour le forgeron.
Aimez le gouvernement intérimaire ou détestez-le, un fait de notre histoire restera indélébile: nombreux sont ceux qui, avant moi, ont proclamé notre droit à restaurer notre indépendance, mais mon équipe a travaillé avant tout pour l’actualiser. Ceux qui veulent faire l’histoire en falsifiant l’histoire auront une tâche impossible contre ce fait obstiné et monumental de notre histoire de libération. Parce qu’en cette ère de l’information, notre histoire ne sera pas racontée ou écrite par de soi-disant « experts », elle sera simplement vécue grâce à la magie d’Internet et des médias sociaux.
Méfiez-vous des politiciens qui échangent nos destins en contrepartie de la trahison. Ils pensent que cette génération d’ambazoniens est fait d’imbéciles. Hier, ils ont dit que la tactique du <<comté par comté>> était du tribalisme. Maintenant, ils essaient de tirer parti des mêmes structures pour trouver de l’argent qu’ils ne pourront jamais collecter, pour peut-être l’utiliser à l’effet de torpiller le gouvernement intérimaire et nous livrer aux pieds de Ngoh Ngoh (secrétaire général à la présidence, ndlr). Hier, ils ont dit que je devais démissionner parce que je suis en train d’échouer, aujourd’hui ils se retournent pour s’attribuer le mérite des actions de nos ARF sous mon commandement. Nous mettons la tête dans le four et collectons des fonds pour faire avancer la révolution, et certains charlatans révolutionnaires attendent d’investir des cacahuètes pour des t-shirts du jour de l’indépendance, ils ne se mobilisent que pour célébrer notre dur labeur et voler le bénéfice. Ils espèrent qu’en agissant ainsi, les Ambazoniens ne leur demanderont plus « où vous battez-vous, et depuis quand » ?
Hier, ils ont dit qu’ils voulaient de la responsabilité et de la transparence, mais ces mêmes personnes ne se sont jamais soumises à un audit par les ambazoniens.
Amis Ambazoniens,
Vous avez vu le régime désespéré de Paul Biya faire monter d’un cran la puissance de sa machine à tuer, en déployant plus de chars pour bombarder nos civils innocents. Autant nous espérons le meilleur de nos Forces de Restauration, autant nous devons également nous préparer au pire. C’est la preuve que La République du Cameroun a déclaré cette guerre contre le Southern Cameroons et non contre ceux qui se battent avec lui. Ainsi, ces originaires du Southern Cameroons travaillant pour l’ennemi, qui se considèrent privilégiés sous le régime génocidaire de Yaoundé devraient avoir honte d’eux-mêmes, surtout s’ils ne contribuent pas à notre lutte. Le jour approche à grands pas où ces mêmes escouades de tueurs de Biya à Ambazonie, vous traqueront à Douala et Yaoundé comme des « terroristes » simplement parce que vous êtes des Southern Cameroonians. Vous rappelez-vous de comment ils ont fait venir des chars pour bombarder un ennemi qu’ils ne peuvent pas différencier de la population ? Et certains de nos soi-disant frères et sœurs sont partout pour défendre les coupables et blâmer les victimes. Ils détournent le regard sans vergogne tandis qu’un dictateur schizophrène poursuit son projet d’anéantissement de notre peuple. S’il vous plaît, posez-leur cette question : conseillerez-vous à votre fille de continuer dans une parade nuptiale ratée si le partenaire tient une arme sur la tête pour avoir posé une question sur les fondements de leur relation ?
N’ayez pas peur ! S’ils ne nous ont pas vaincus lorsque nous combattions leur armée barbare avec des pierres et des bâtons, ils ne nous battront pas maintenant que nous avons ce qu’ils ont. De plus, selon mon dernier décompte, nous avons 8 millions de généraux, 8 millions de maréchaux et 8 millions d’Ikome Sako, donc si La République du Cameroun envisage d’emprunter chez nous une page de l’histoire de Felix Moumie ou d’Um Nyobe, faites-lui savoir que la nôtre est une lutte différente de par une espèce différente de personnes. Nous sommes les ambazoniens inédits !
Plus de 30 000 morts, 500 villages incendiés, des centaines de milliers de personnes qui croupissent dans des camps de réfugiés et des prisons inhumaines à l’extérieur d’Ambazonie, qu’est-ce que Beti Assomo (ministre de la Défense, ndlr) entend par « un changement dans le paradigme de la guerre » ? Plus de massacres de civils à l’aide de chars et d’hélicoptères de combat ? Mais même cela n’est pas nouveau.
Quoi qu’il en soit, je veux faire savoir au monde que nous ne permettrons plus à ces maraudeurs de massacrer impunément notre peuple et ses familles. Nous riposterons. Quand ils avaient massacré nos civils à Ngarbuh, Mautu, Bali, Bafut etc, nous n’avions pas les capacités qui sont les nôtres aujourd’hui. Ainsi, lorsque nos Forces de Restauration disent qu’elles riposteront, c’est parce qu’elles le peuvent et ripostent sûrement, rapidement et proportionnellement.
Chaque comté(département, ndlr) d’Ambazonie a construit sa propre capacité de réponse qui, dans les jours à venir, se manifestera pleinement. Avant, il s’agissait de Lebialem, (et nous remercions « Field Marshall, le roi de Lebialem d’avoir été une grande inspiration pour beaucoup). L’occupant pensait que si le Field Marshall de Lebialem était renversé, notre lutte serait terminée ; même nos ennemis de l’intérieur ont tenté de détruire <<Field Marshall>> avec de la propagande et des trahisons, pour l’assassiner. Aujourd’hui, nous avons changé la donne avec plus de <<Field Marshall>>, et vous pouvez convenir avec moi que la stratégie durable consiste à libérer notre pays comté par comté avec de plus en plus de maréchaux à travers l’Ambazonie. Personne ne peut arrêter notre train révolutionnaire, Non ! pas à ce stade de notre voyage.
Mon cher peuple,
Permettez-moi de faire quelques annonces politiques importantes.
COVID-19
Nous avons surmonté la pire vague de COVID, mais la pandémie n’est pas encore terminée. Soyez prudents et faites-vous vacciner le plus tôt possible. Nous recommandons la vaccination, mais veuillez y procéder avec prudence. Ne laissez jamais un soi-disant responsable de la santé de la République du Cameroun vous administrer un vaccin, à vous ou à votre famille en Ambazonie. La soi-disant infirmière pourrait être le tueur de nos parents déguisé en agent de santé pour vous faire du mal. Après tout, s’ils nous aimaient au point de nous protéger par la vaccination, pourquoi continuent-ils à tuer notre population innocente et vulnérable qui a besoin de protection ?
EDUCATION
Notre secteur de l’éducation a le plus souffert depuis le déclenchement de ce conflit, lorsque La République du Cameroun a transformé nos écoles en camps militaires de fortune. Les troupes du Cameroun français se déguisent en « tireurs inconnus » et tuent nos élèves dans des écoles par ailleurs fortement gardées par leurs militaires, dans le but de convaincre certaines organisations de défense des droits de l’homme en Europe et en Amérique que les Ambazoniens sont les auteurs de crimes odieux contre leur propre peuple, pour essayer de nous qualifier de terroristes qui tuent des enfants innocents à des fins politiques. Honte à ces organisations de défense des droits de l’homme mercantiliste qui, au lieu d’appeler à une mission d’enquête indépendante en Ambazonie, sont devenues les secrétaires de propagande du régime génocidaire de Yaoundé. Un gouvernement qui, pendant 3 ans, a refusé l’accès à toutes les organisations de défense des droits humains souhaitant entrer en Ambazonie.
En ce qui concerne notre politique en matière d’éducation, notre position n’a pas changé, si l’ONU ne créait pas de zones scolaires sûres pour nos enfants, alors la décision d’ouvrir nos écoles ou de renvoyer nos enfants à l’école restera entièrement entre les mains de parents. Une chose que je sais, c’est que l’état d’insécurité va s’aggraver dans les mois à venir. L’insécurité risque de s’étendre plus que jamais sur notre territoire national. Nous ne pouvons donc pas conseiller aux parents d’envoyer leurs enfants à l’école en ce moment. La solution la plus simple serait que la République du Cameroun déclare un cessez-le-feu unilatéral maintenant, alors seulement, au gouvernement intérimaire, réexaminerons-nous notre position sur la reprise des cours.
JUSTICE
Notre interdiction de tous les tribunaux coloniaux en Ambazonie sera rigoureusement appliquée. Je saisis cette occasion pour annoncer un ordre de cessation et de désistement à tous les magistrats coloniaux, tous les greffiers des tribunaux coloniaux, tous les procureurs d’État, tous les magistrats et procureurs de tous les tribunaux militaires et civils d’Ambazonie. Il leur est par la présente ordonné de prendre une retraite anticipée ou de transférer leurs bureaux au Cameroun français jusqu’à ce que la République du Cameroun annule les condamnations à mort fictives prononcées contre 4 de nos enfants innocents à Buéa. La seule exception à cette ordonnance est nos tribunaux coutumiers. Cette déclaration n’est pas une guerre contre la profession juridique, c’est une déclaration contre le système juridique colonial mis en place par le Cameroun français pour victimiser notre peuple et condamner à mort nos garçons et filles innocents à des fins politiques.
COMITÉ DU PROJET DE CONSTITUTION
Au nom du peuple d’Ambazonie, j’ai créé un Comité national de rédaction constitutionnelle dirigé par le Dr Louis Mbua. Ce Comité est chargé de produire un projet de Constitution fédérale en attendant l’Ambazonie. Le projet sera examiné et adopté à Buea par une assemblée constituante. Dans les jours à venir, le comité sollicitera les contributions de différents experts du terroir et de la diaspora. Le projet de constitution donnera également au monde en ce moment une perspective du type de démocratie que sera l’Ambazonie.
Chères Forces de Restauration,
Il est maintenant temps pour nous de préserver nos acquis et d’accélérer notre rythme. Et plus que jamais, je crois que nous pouvons le faire en toute certitude. Votre mission est une noble mission.
Ne vous posez pas la question de savoir quand La République du Cameroun viendra à la table pour un règlement négocié. C’est le cadet des soucis de Paul Hitler Biya. Demandez-vous comment nous allons augmenter la puissance de feu sur le terrain au cours de la prochaine année et je vous le dirai. Nos Forces de Restauration sont la solution à la redondance et à l’arrogance du Cameroun français. Nous ne dialoguerons et ne négocierons avec le Cameroun français que comme deux territoires égaux.
Chers soldats, sur la diplomatie et la collaboration stratégique : Contrairement aux prophéties de malheur de certains égocentriques qui voulaient tuer la médiation suisse à tout prix, je tiens à vous informer que le processus est bel et bien vivant. Nous et la communauté internationale attendons le Cameroun français sur la table chaque fois qu’il acceptera d’abandonner son option militaire. En attendant, notre bataille existentielle continue. Grâce à nos actions, nous avons pu préserver cette opportunité très précieuse pour une résolution pacifique de la guerre. Je peux dire avec autorité que les négociations suisses restent le seul processus internationalement approuvé et disponible offrant une alternative à l’option militaire de M. Paul Hitler Biya.
Ceux qui ont essayé de faire avorter la grossesse célèbrent maintenant le bébé. Quelle ruse ! Le gouvernement intérimaire vous a toujours dit la vérité sans un iota d’intérêt personnel. Imaginez, si ces individus qui ont juré de gâcher le processus réussissaient, à quel point aurions-nous été lotis, n’ayant que la possibilité de discuter directement avec le tricheur Ngoh Ngoh et le traître Atanga Nji ? À quoi peut-on s’attendre dans le cadre de pourparlers directs avec ces <<annexionnistes>> ? Pensez-vous que ce serait une solution interne ou notre indépendance totale ? Dieu merci, ils ont échoué et ils ne réussiront pas à nous arrêter.
Stratégiquement dans le monde entier, nous diffusons notre histoire avec le bon récit, et nous attirons l’attention d’acteurs politiques qui nous tenaient jusqu’ici pour acquis. Nous tenons à dire qu’avec l’implication accrue des responsables nigérians dans notre conflit, notre plainte à la Cour pénale internationale (CPI), accusant le Nigeria et le Cameroun, a désormais de meilleures chances d’aboutir. Il y a aussi le fait que, contrairement au Cameroun, le Nigeria a signé et ratifié la Convention de Rome de la CPI.
Qu’il soit réitéré ici que, celui qui vient à un procès doit avoir les mains propres. Je veux juste lancer un avertissement strict à tous nos combattants et officiers, de respecter le credo des soldats émis par le gouvernement intérimaire. Les civils innocents ne sont pas des cibles légitimes de guerre, à l’exception de ceux qui aident ou encouragent les forces ennemies. Les écoles, les marchés, les agences humanitaires et lieux de culte ne doivent pas être des cibles.
Amis guerriers,
À ceux qui essaient en vain de recycler la stratégie ratée de la division « Nord-Ouest>>/<<Sud-Ouest>> pour contrecarrer notre effort ordonné par Dieu, vous êtes des embauchés aveugles ou stupides du RDPC. Ces gens sont comme des sorcières se rassemblant en plein jour, nous les connaissons maintenant, donc vous ne pouvez pas réussir, encore une fois. Les espions ne sont utiles à leurs maîtres qu’avant qu’ils ne soient découverts. Une chose doit être claire, nous avons vaincu ce virus il y a longtemps, c’est ainsi que nous sommes arrivés jusqu’ici. Ces gens sont peut-être bêtes mais ils ne sont pas inoffensifs, ne vous laissez pas divertir par leurs répétitions ridicules. Et si vous en identifiez dans votre comté ou votre localité, veuillez les éliminer de chaque forum officiel, supprimez-les de votre ami sur Facebook et ne partagez pas leurs audios écoeurants. Ils ont du travail à eux confié par Yaoundé et leurs agents.
Ce sont les pires ennemis d’Ambazonie maintenant, embauchés à ce moment crucial, par la mafia <<franco-bulu>> pour arrêter notre programme de restauration. Le malheur pour eux et leurs maîtres, c’est qu’ils ont été embauchés tardivement après que cette marchandise tribaliste ait été mise hors service dans notre lutte.
Mes chers citoyens, je me bats pour une Ambazonie où vous pouvez naître à Donga Mantung, grandir à Fako, vous marier à Manyu, vous installer à Ndian et investir à Mezam sans discrimination.
Travaillons un peu plus dur, sacrifions un peu plus et persévérons un peu plus car notre victoire est proche.
Nous vaincrons !
Vive notre valeureuse Force de Restauration
Vive la République fédérale d’Ambazonie
Dieu bénisse l’Ambazonie