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L’ANCIEN PREMIER MINISTRE FRANÇOIS FILLON ÉCOPE DE LA PRISON FERME

Le rêve de François Fillon de briguer la présidence de la république française est brisé. Son casier judiciaire est sali dans l’affaire des soupçons d’emplois fictifs. Le couperet est tombé sur François Fillon condamné à 5 ans de prison dont deux ferme.

L’ancien premier ministre français  a été condamné ce lundi à 5 ans de prison dont 2 ferme dans l’affaire d’emplois fictifs qui avait fait dérailler sa campagne présidentielle en 2017.

L’ancien Premier ministre a été reconnu coupable de détournement de fonds publics. Le tribunal correctionnel de Paris, qui n’a pas prononcé de mandat de dépôt, a assorti la condamnation de François Fillon d’une amende de 375 000 euros et d’une peine d’inéligibilité de dix ans.

Penelope Fillon a été pour sa part reconnue coupable de complicité et de recel de détournement de fonds publics. Elle écope de 3 ans de prison avec sursis. Et de la même manière, elle devra verser une amende de 375 000 euros. Elle est également condamnée à deux ans d’inéligibilité.

Pour le tribunal, les contrats d’assistante parlementaire de Penelope Fillon auprès de son mari, puis de Marc Joulaud, entre 1998 et 2013, n’avaient « aucune consistance » et ne répondaient à « aucun besoin ». Le tribunal a également considéré que la rémunération de Penelope Fillon « absorbait le maximum possible et était sans proportion avec ses activités ». « Rien n’aurait pu justifier la rémunération perçue », a insisté la présidente du tribunal, Nathalie Gavarino, d’une voix douce mais ferme, avec un débit rapide.

Les époux Fillon sont également condamnés pour les emplois fictifs, en 2006 et 2007, de leurs deux enfants aînés Marie et Charles, embauchés comme assistants parlementaires de leur père quand il était sénateur. Ils sont aussi reconnus coupables de complicité et de recel d’abus de biens sociaux, pour l’emploi fictif de Penelope Fillon à la Revue des deux mondes, un titre appartenant à un ami de François Fillon. « Il s’agissait donc d’une embauche de complaisance destinée à apporter un complément de rémunération au couple Fillon au sortir de Matignon », a résumé la présidente du tribunal à propos de cet emploi. En revanche, l’ancien Premier ministre a été relaxé pour ne pas avoir déclaré un prêt de 50 000 euros en 2012.

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