L’ANCIEN PRÉSIDENT FRANÇAIS JACQUES CHIRAC EST MORT

Sa mort avait déjà été annoncée par erreur par Wikipedia il y a deux jours. Les médecins avaient à plusieurs reprises annoncé à sa femme Bernadette et sa fille Claude que le pronostic vital de l’ancien président était désormais engagé. Jacques Chirac  est mort ce jeudi à son domicile situé à  la rue de Tournon à Paris qu’il ne quittait plus depuis qu’en septembre 2016.

C’est justement à cette date que l’ancien chef d’État français avait été rapatrié du Maroc et hospitalisé à la Pitié-Salpêtrière pour une infection pulmonaire. Âgé de 86 ans, Jacques Chirac  était affaibli depuis son départ de l’Élysée en mai 2007. Il avait été hospitalisé à plusieurs reprises, notamment en décembre 2015 en raison d’un affaiblissement général. Il avait par ailleurs été victime d’un accident vasculaire cérébral en 2005.Selon ses proches, l’ancien chef de l’État avait été très éprouvé par la mort de sa fille aînée, Laurence, en avril 2016.

La dernière fois qu’il a été vu à une cérémonie officielle remontait au 21 novembre 2014 lors de la remise du prix de la Fondation Chirac au musée du quai Branly. Il était apparu diminué, la main sur l’épaule de son garde du corps. Le président d’alors François Hollande et Alain Juppé , son ancien Premier ministre, avaient tenu à accompagner l’ancien chef de l’État.

Après avoir occupé les fonctions dePremier ministre de  Valéry Giscard d’Estaing de 1974 à 1976, puis de François Mitterrand de 1986 à 1988, Jacques Chirac avait été élu  deux à l’Élysée (en 1995 et en 2002).

 » L’Afrique  n’est pas mûre pour la démocratie » ,
avait déclaré Jacques Chirac, alors premier ministre français lors d’un séjour en Côte d’Ivoire en 1986. Ces propos dignes d’une autre époque, avaient scandalisé la majeure partie de l’opinion africaine, à une période précédant la chute du mur de Berlin,dans la dynamique d’une forte aspiration du triomphe des démocraties et des libertés. Lorsqu’il a quitté la scène politique, l’ancien avait déclaré lors d’une interview : « Nous devons être honnêtes et reconnaître qu’une grande partie de l’argent dans nos banques viennent précisément de l’exploitation du continent africain «