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L’ARBITRE DE LA FINALE AVOUE QU’IL Y AVAIT FAUTE DE MAIN

L’arbitre Camerounais Alioum Sidi a été accueilli comme une mégastar dans son pays, s’offrant un bain de foule dès la descente d’avion,  après avoir dirigé la finale de la Coupe d’Afrique des Nations 2019 entre le Sénégal et l’Algérie.

Trois jours après son retour , Alioum Sidi s’est confié  aux médias camerounais . Invité de la Radio Suelaba Fm105, une antenne de la CRTV émettant à  Douala, l’arbitre international camerounais est revenu sur sa prestation en finale, avec notamment ce penalty accordé et ensuite refusé à l’équipe nationale du Sénégal.

Interrogé sur le fait qui l’a marqué durant cette CAN, il admet volontiers c’est la polémique  relative au penalty sifflé en faveur des Lions de la Terranga, puis annulé . « Je peux dire que c’est l’image du penalty de la finale (il sourit). C’est la seule image qui me préoccupe », déclare Alioum Sidi.

Il soutient  que quand il y a faute de main dans la surface de réparation, il y a bien penalty. Mais ce n’est plus automatique et l’assistance vidéo aide beaucoup.  » Effectivement il y avait main dans la surface de réparation. Quand il y a une main dans la surface de réparation il y a penalty effectivement. Dieu merci nous avons une assistance vidéo qui rectifie les choses. C’est cela l’important », indique Alioum Sidi.

L’arbitre camerounais explique que c’est  son assistant qui lui a dit qu’il y avait faute de main. Mais l’assistant vidéo lui a permis de réviser sa position et d’annuler le penalty.  » C’est que nous avons pris cette décision mon assistant et moi. Il m’a donné, il m’a filé l’information qu’il y avait main et moi aussi de ma position, de profil, j’avais une idée de main. Mais on ne savait vraiment pas si cette main était anormale et s’était décollée du corps. J’ai pris la décision de siffler un penalty. Mais après, l’assistant de la vidéo m’a envoyé voir l’image. Arrivé là-bas, en même pas une minute, j’ai revu l’image et je suis revenu sur ma décision. Il n’ y avait pas penalty, la main était collée du corps  » , se justifie Alioum Sidi.

Il poursuit:   » C’était le long du corps. La main n’était pas décollée. Disons qu’il n’ a pas comme le terme technique le dit  grossi le corps ».

Alioum Sidi indique par ailleurs n’avoir eu aucun doute quand il a revu les images de la VAR et n’avoir pas été influencé dans la prise de sa décision :  » La décision revient à l’arbitre. C’est l’arbitre qui donne la décision, ce n’est pas la VAR. La VAR vient juste en appui. Elle te donne l’information. »

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