L’ASSASSINAT DE MIRABELLE ET LES VIOLS DES FEMMES IMPUNIS AU CAMEROUN
Rendus à ce jour où la jeune #Mirabelle Lingom entame son voyage vers sa dernière demeure,
Aucune autorité de l’État n’a jusqu’ici élevé la voix pour juguler les ardeurs maléfiques des instigateurs connus et identifiables de son dur calvaire jonché de diffamation, de harcèlement, de viol et finalement, de mort.
L’État en général et le système judiciaire en particulier, endossent une part importante de responsabilité dans le dénouement macabre de cette affaire, pour n’avoir pas protéger cette enfant.
Par son laxisme, l’État et le système judiciaire ont contribué à assassiner le courage et la fierté incarnés par cette jeune FEMME que l’on prédisait pauvre et donc souillable.
Au grand dam de ses bourreau, Mirabelle déjouera tous les pronostics et préjugés dégradants sur sa personne. Jusqu’au sacrifice suprême, sous le regard indifférent de la justice qui prendra tout son temps, jusqu’à l’irréparable.
Et pourtant, en République NORMALEMENT, la protection des citoyens et des faibles relève de la responsabilité régalienne de l’État. Laisser passer par pertes et profits ce laxisme criard qui a contribué à la mort de Mirabelle et de tant d’autres victimes non médiatisées constituera à terme la cheville ouvrière de la montée en puissance des velléités de justice populaire, de l’État de non droit et donc, du chaos.
Il est impératif que le procureur de la République ouvre une enquête diligente pour mort suspecte et que justement le ou les suspects soient mis à sa disposition afin que justice soit rendue. Afin que les siens puissent apaiser leurs coeurs et faire leur deuil.
Autant ceci est valable pour Mirabelle, autant ça l’est pour toutes les victimes oubliées de notre fameuse « Justice ».
Doux repos brave jeune fille.
Par: Alice Sadio
Une citoyenne meurtrie…
