L’ASSOCIATION DES CLUBS DE FOOT AMATEUR DU CAMEROUN TRAÎNE LA CAF DEVANT LE TAS

Après la Fédération Ivoirienne de Football qui a décidé de traîner la CAF devant le Tribunal Arbitral du sport ( TAS) pour avoir annoncé le décalage de sa CAN 2021 au profit du Cameroun dont celle de 2019 a été retirée, c’est maintenant l’ACAF, une association de clubs amateurs qui se lance à l’assaut de l’instance faîtière du football africain.

Au terme d’une réunion de son Bureau exécutif tenue le 27 décembre 2018 à Yaoundé, l’Association des Clubs de Football Amateur du Cameroun (ACFAC) , a confirmé avoir saisi le Tribunal arbitral du Sport pour contester les décisions de la CAF de retirer la CAN 2019 au Cameroun et de faire passer le nombre d’équipes participantes à 24.

Le Bureau exécutif de l’ACFAC a décidé à l’unanimité des membres présents et représentés , de confirmer la plainte  déposée au Tribunal Arbitral du Sport le 07 décembre 2018 en contestation des décisions du Comité exécutif de la CAF du 20 juillet 2017 (passage de 16 à 24 équipe participantes) et du 30 novembre 2018 (retrait de la CAN 2019 au Cameroun). », a déclaré  cette association dans son rapport  de trois pages où elle évoque de nombreuses raisons tant juridiques, politiques ,  qui motivent son recours au TAS.

« Cette initiative vise uniquement à permettre au Cameroun de récupérer l’organisation de la CAN 2019 et en cas de besoin, un calendrier exceptionnellement aménagé, dans la mesure où pendant deux ans, la CAF a empêché à la FECAFOOT de fonctionner normalement en maintenant à sa tête un exécutif sans mandat, avant de modifier de manière arbitraire et unilatérale le nombre d’équipes participantes à la CAN 2019 avec toutes les conséquences engendrées sur les plan infrastructurel et organisationnel », conclue-t-elle.

Une démarche délicate qui n’a l’onction ni de la Fédération Camerounaise de Football, ni du gouvernement camerounais qui a reconnu le retard sur des chantiers exécutés à peine à 55% , et n’a osé faire appel, se pliant à la décision de la CAF qui a déjà lancé un nouvel appel à candidature pour un autre pays organisateur qui sera révélé avant mi-janvier 2019.

Mais quand on connaît le procédurier Hamadou Abdouraman Baba, on peut s’attendre à des rebondissements.