LAURENT GBAGBO ET BLÉ GOUDÉ QUITTENT LA PRISON
Les choses sont allées très vite. À peine la CPI a accordé la liberté conditionnelle à Laurent Gbagbo et Charles Blé Goudé en laissant planer une date floue pour leur mise en liberté effective, que le porte-parole de l’institution est revenu déclarer que les deux prisonniers étaient autorisés de quitter leur cellule de la prison.
Aussitôt l’annonce faite, Laurent Gbagbo que Laurent Gbagbo avait déjà été mis dans un véhicule aux vitres fumées pour quitter la Haye en pleine nuit pour une destination inconnue. Probablement la Belgique . Quant à Charles Blé Goudé, on ne sait toujours pas où la CPI a décidé d’aller le balancer.
La CPI s’est retrouvée avec Gbagbo et Blé Goudé comme des colis encombrants dont elle ne savait plus comment s’en débarrasser. Elle a dû piétiner les lois internationales au point de garder en prison deux individus innocentés et acquittés . » La liberté conditionnelle pour un acquitté est pour nous impossible car cela viole les droits fondamentaux. Il faut distinguer le statut d’un acquitté et la procédure… Un acquitté est une personne innocentée donc qui doit retrouver l’intégralité de ses droits », a eu à rappeler Me Altit.
Critiquée par tous les juristes , la CPI avait grand intérêt à faire libérer Gbagbo et Blé Goude immédiatement au risque de créer un précédent très grave en matière pénale. C’était la première fois au monde que des acquittés étaient maintenus en détention.
Comment une telle situation absurde pourra t-elle prospérer et expliquer aux étudiants dans les facultés de droit? Toute honte bue, la CPI s’est débarrassée en pleine nuit de Laurent Gbagbo et Blé Goudé comme des clandestins, sans avoir le temps de signer la levée d’écrou. Les deux prisonniers n’ont même pas eu le temps de ranger tous leurs effets. Il fallait vite s’en aller. Voilà les méthodes de la Comédie Pénale Internationale.
Comment la CPI arrivera à justifier une si grosse bourde qui frise la manipulation extra judiciaire et fait basculer sa crédibilité déjà affaiblie.
