LE BILAN DE SANTÉ DE PAUL BIYA RÉVÉLÉ : LA DERNIÈRE ANNÉE?
Cette année pourrait être l’année des adieux de Paul Biya aux Camerounais , si on en croit le dossier médical du dictateur , que la B.A.S de Genève a pû se procurer grâce à la bienveillance de medecins acquis à la cause de notre combat .
En effet , souffrant depuis plusieurs années déjà de l’hyperplasie de la prostate , ce qui à son âge , est tout à fait dans l’ordre des choses , nous venons également d’apprendre que le tyran a depuis 2003 , été diagnostiqué de la maladie de Waldenström , c’est -à-dire du même mal dont souffrait naguère et a fini par succomber le président Georges Pompidou le 2 avril 1974 . Alassane Ouattara , le président ivoirien , en souffrirait également .
Alors , qu’est – ce au juste la maladie de Waldenström ? Selon les spécialistes, la maladie de Waldenström, encore appelée macroglobulinémie , est un cancer de sang d’une forme assez rare . Cette maladie d’origine inconnue , a la particularité de n’être ni contagieuse, et encore moins héréditaire. Tous les patients qui en sont atteints , souffrent d’une lésion bénigne d’origine vasculaire , située dans la région ano-rectale , et hyperalgique par intermittence . Ce qui explique la façon particulière de ces patients à marcher , et à ne pas tenir longtemps debout . En plus d’une perte rapide de souffle , l’oeil chez le patient a tendance à se déformer en raison de la trop forte accumulation et concentration des métastases .
Les analyses de sang du dictateur camerounais , remontant à 2003 , c’est-à-dire au moment du tout premier diagnostic , énumèrent les hypthèses suivantes: ” C’est une maladie du sang qui peut soit être mortelle en dix -huit mois , soit durer dix à quinze ans . ” Pas besoin d’être sorcier dès lors , pour conclure que si cela dure depuis 2003 , nous sommes en plein dans la seconde hypothèse !
Depuis sa prestation de serment , nous apprenons que Paul Biya s’est considérablement amaigri , ne mangeant que très peu , et encore sous la pression de sa compagne . Il souffre et saigne abondamment , passe beaucoup de temps dans sa chambre , et reçoit uniquement son chef du protocole , et des membres du premier cercle de sa famille . Sa femme , tout comme sa fille, le pressaient afin qu’il reparte toutes affaires cessantes en Suisse , continuer ses soins .
La B.A.S , quant à elle, ne l’entendait pas de cette oreille, et avait bien rendu son dernier séjour helvétique le plus déseagreable possible . Informée en temps réel, par des complices munis d’appareils traquant systématiquement tout avion qui pénètre l’espace aérien Suisse , la B.A.S avait mobilisé environ 15000 combattants très déterminés, qui avaient fait mouvement vers l’aéroport dès que l’avion du dictateur avait touché le tarmac , en guise de comité d’accueil . Les éléments étaient en tournée de repérage dans toutes les cliniques de Genève , Lausanne, Neuchâtel et Baden – Baden en Allemagne , où le tyran a parfois ses habitudes médicales . Finalement, il n’avait pas réussi à se soigner avant d’être rapatrié.
Jean-Pierre Du Pont