Afrique

LE BURKINA FASO FABRIQUE SON TRACTEUR AGRICOLE

Les travaux de fabrication du premier tracteur agricole 100% burkinabè et solaire, annoncés en septembre 2021, va son petit bonhomme de chemin, sans grande difficulté. Les initiateurs ont désormais une idée précise des paramètres qui entrent en jeu pour la réalisation de cet exploit… intègre.

Mov’UP Africa, à travers son initiative Panafrican Robotics, avait initié un projet de fabrication du premier tracteur agricole 100% burkinabè sur appel au bénévolat. A ce jour, les initiateurs ont jugé nécessaire de faire une halte pour rassurer, sur l’état d’avancement des travaux du projet.

Selon Kévin Moné, l’un des initiateurs du projet, les grandes articulations sont désormais connues et ne restent qu’à être opérationnalisées. « Le coût et les délais de fabrication, la marque du tracteur, entre autres, sont désormais matérialisés et seront bientôt présentés au peuple burkinabè, aux investisseurs et aux personnes de bonne volonté afin de recueillir leur accompagnement », a-t-il fait savoir.

A l’entendre, le projet comme annoncé, a pris une autre tournure pour pouvoir offrir, tant au Burkina Faso, qu’aux autres pays de la sous région, le premier tracteur 100% solaire et burkinabè. « Au-delà de fabriquer le premier tracteur, nous voulons installer une usine pour offrir ces tracteurs tant aux Burkinabè qu’aux autres pays de la sous-région », a-t-il insisté.
En rappel ledit projet, dès sa mise en place, s’est fixé pour objectif d’offrir aux Burkinabè un tracteur 100% solaire, fabriqué par les fils et filles du pays, sur appel au bénévolat.

Cette initiative  bénéficie des partenaires bénévoles ayant des compétences notamment des Aérodynamiciens, des carrossiers, des contrôleurs, des designers industriels, des électroniciens,  des ingénieurs solaires, des soudeurs, des selliers, des dessinateurs en construction mécanique, des logisticiens, des techniciens de maintenance industrielle, etc. Le partenariat, selon les initiateurs du projet, n’a aucun caractère financier. « Nous ne voulons pas d’un soutien financier des partenaires. Nous voulons un partenariat basé sur la contribution bénévole en matériels et compétences pour l’accomplissement de ce projet », a expliqué Kévin Moné, membre du comité chargé de la mise en place du projet.

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