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LE CAMEROUN DANS LE TOP 10 MONDIAL DES PIRES PAYS DE …

Depuis quelques années, il ne fait pas bon vivre au Cameroun en matière de la liberté de la presse voire des droits de l’homme. C’est ce qui découle des observations de plusieurs organisations dans le monde.

Dans son rapport annuel de 2020 publié ce 15 decembre, le Comité pour la Protection des Journalistes (CPJ), une organisation a but non lucrarif fondée en 1981 et basée aux États-Unis qui a pour but de lutter contre les abus faits à l’encontre de la presse, classe le Cameroun 10 ème pays au monde et 2 ème en Afrique subsaherienne où la liberté de la presse est menacée. Ce classement a pour substrat le nombre de Journalistes incarcérés dans les prisons recensés par cette organisation.
Ainsi au moins pour la deuxième fois consécutive, le Cameroun détient, selon le recensement du CPJ, au moins 8 hommes de médias derrière les barreaux. Parmi eux, ont peut citer :

– Paul CHOUTA (en detention depuis le 28 mai 2019),
– Amadou VAMOULKE (en detention depuis le 29 juillet 2016),
– Adalbert HIOL (en detention depuis le 7 novembre 2019),
– Kingsley FOMUNYUY NJOKA (en detention depuis le 15 mai 2020),
– MANCHON Bibixy (en detention depuis le 17 janvier 2017),
– Thomas AWAH Junior (en detention depuis le 2 janvier 2017),
– TSI Conrad ( en detention depuis le 8 decembre 2016),
– WAWA Jackson NFOR (en detention depuis le 15 mai 2018).

Ce recensement du CPJ où figure le pays de Puis NJAWE est mondial. Il a été effectué dans plusieurs pays avec un total d’au moins 274 Journalistes privés de liberté. Les 9 pays qui arrivent avant le Cameroun sont les suivants :

1- la Chine (47 journalistes),
2- la Turquie (37 journalistes),
3- l’Egypte (27 journalistes),
4- l’Arabie Saoudite (24 journalistes),
5- l’Érythrée (16 journalistes),
6- le Vietnam (15 journalistes),
7- l’Iran (15 journalistes),
8- la Bélarus (10 journalistes),
9- la Russie (10 journalistes)
10- le Cameroun avec 8 Journalistes.

Malgré le Covid19, cette année 2020 est l’année où le CPJ, depuis sa création en 1981, a recensé plus d’homme de medias derrière les barreaux. Avant c’était en 2016 avec 272 journalistes recensés.

Le Cameroun qui figure dans ce top 10 presente une mauvaise image devant la communauté Internationale. Ces dernières années, plusieurs organisations ont interpellé le Camerounais sur le non respect des droits de l’Homme et de la liberté de la presse. Récemment c’est les députés de l’Union Européenne qui tancaient le régime de Paul BIYA sur les droits de l’Homme. Le 25 avril dernier, Jean François CHANON, directeur de publication du journal Le Messager, a annoncé par un post sur sa page Facebook, qu’un membre du gouvernement menace de fermer l’entreprise de presse qu’il dirige.

En 2019, le Cameroun était classé par Reporter Sans Frontière 131 ème pays au monde sur 180 en terme du respect de la Liberté de la presse. Cette année, il occupe la 134 ème place.

Cliquer ici pour consulter les liste https://cpj.org/data/imprisoned/2020/?status=Imprisoned&cc_fips%5B%5D=CM&start_year=2020&end_year=2020&group_by=location

LeTgvdeLinfo

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