Afrique Politique

LE CARDINAL TUMI DÉJÀ LIBÉRÉ AVEC LES ENSEIGNANTS?

Ce vendredi 6 novembre, les médias des régions anglophones du Cameroun  annoncent la libération du cardinal Tumi et de sa délégation mais aucune confirmation officielle n’a été faite ni par la préfecture de Kumbo, ni par l’archevêché de Douala. Toutefois, il y a des photos qui circulent déjà dans les réseaux sociaux présentant le cardinal de 90 ans affalé à la droite du conducteur. La libération de Monseigneur Christian Tumi a également été confirmée par la chaîne Équinoxe Tv.

Quelques heures avant cette supposée  libération, les chrétiens catholiques qui ont eu vent de cet assaut ont décidé de défier les sécessionnistes. Ils se sont regroupés et ont quitté la division Bui tôt le matin pour Babessi dans la division Ngoketunjia. Leur objectif, demander la libération du cardinal Tumi et du Fon de Nso qui ont été enlevés hier jeudi par des hommes armés.

L’enlèvement aurait eu lieu sur la route entre Bamenda-Kumo (nord-ouest). Les conditions de sa libération ne sont pas encore connues. Cependant, on apprend que plusieurs coups de fils ont été passés pour obtenir la libération du prélat. Au moment de sa libération, les chrétiens du diocèse de Kumbo étaient en route pour Babessi. C’est dans le département de Ngoketunjia, région du Nord-Ouest. Selon l’évêque de Kumbo, le Fon Sehm Mbinglo II est toujours détenu par ses ravisseurs .« Ils ont été pris dans deux directions différentes, mais le Cardinal a été libéré », rapporte la journaliste  Mimi Mefo. Le fon était de retour dans son palais Nso après avoir vécu des mois dans la région du Nord-Ouest lorsqu’il a été enlevé.

«Il m’a effectivement appelé pour me tenir au courant de son enlèvement, a confirmé, vendredi 6 novembre, à La Croix Africa, Mgr Samuel Kleda, archevêque de Douala. Ses ravisseurs ne l’ont pas brutalisé. Il m’a dit avoir subi un interrogatoire, sans entrer dans les détails, j’ai essayé de le rappeler ce matin sans succès.»

Les 11 enseignants de l’école primaire presbytérienne de Kumbo et de la section de jour du secondaire (PCHS Kumbo) située dans la ville de Kumbo, kidnappés le mardi 3 novembre 2020, à 8h57m, par un groupe d’hommes lourdement armés, non identifiés, ont eux-aussi été libérés après le paiement d’une forte rançon.

Les 11 enseignants de l’école primaire presbytérienne de Kumbo et de la section de jour du secondaire (PCHS Kumbo) située dans la ville de Kumbo, kidnappés le mardi 3 novembre 2020, à 8h57m, par un groupe d’hommes lourdement armés, non identifiés, ont eux-aussi été libérés après le paiement d’une forte rançon.

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