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LE CHERCHEUR AFRICAIN QUI SOIGNE LE SIDA, LE CORONAVIRUS, LE PALUDISME…

Il ne fait pas la une des grands journaux occidentaux. Il est même ignoré dans plusieurs États africains. Pourtant, ses travaux méritent un pesant de respect et produisent des effets positifs sur plusieurs patients. Valentin AGON, de son vrai nom Valentin A. CHIDI AGON, est né le 1er janvier 1970 dans le village de Vêhou, dans le département du ZOU, au Bénin.

Valentin AGON est un chercheur, un inventeur, un industriel et un entrepreneur social dévoué pour son pays le Bénin, pour ses compatriotes et le continent africain. Il est propriétaire et Directeur Général d’une industrie pharmaceutique qui produit des médicaments à base des plantes naturelles récoltées dans les forêts béninoises. L’industrie API-BENIN est une référence dans la sous-région et même sur l’ensemble du continent africain. Valentin AGON est aussi Directeur Général de API-PHARMA, qui est un institut universitaire de recherche et de développement dans les domaines de la santé et de l’industrie.

Valentin AGON et ses équipes s’appliquent à transformer les plantes en médicaments. Avec une thèse à Québec en développement régional, le Dr Agon veut résolument s’engager pour le développement de l’Afrique. Il estime qu’il faut que les Africains investissent eux-mêmes pour acquérir les brevets nécessaires pour leurs inventions. Après Bruxelles, Cuba, la Suisse ou le Canada, il a vendu Api-palu pour 1,142 milliard de francs CFA à l’État béninois. Loin d’être un business juteux pour ce père de famille qui a persévéré dans ses recherches à la suite d’un souvenir douloureux en 1994, où son fils s’est retrouvé aux prises avec la maladie. Ce fut un tournant décisif dans son parcours.

Aujourd’hui, Api, c’est une douzaine de brevets, dont plusieurs européens. Ce panafricaniste convaincu appelle les scientifiques africains à apporter un regard neuf sur des maladies anciennes et à s’unir afin de reprendre en main le destin du continent. En effet, c’est dans cette phase délicate du financement que Valentin AGON a fait preuve de patriotisme en s’installant au Bénin, avec le soutien des autorités

Au-delà du paludisme, d’autres maladies anciennes comme le VIH/sida ont fait l’objet de recherches innovantes de la part des postulants cette année : sur un total de 985 candidats, en plus du Dr Valentin AGON du Bénin, Imogen Wright d’Afrique du Sud a reçu le second prix avec Exatype, une solution logicielle qui permet aux professionnels de santé de déterminer la réactivité des patients séropositifs aux traitements ARV. Et le Dr Eddy Agbo du Nigeria a remporté le prix spécial de l’impact sur la société pour son test de dépistage du paludisme par les urines (UMT), un dispositif de diagnostic rapide sans analyse de sang permettant de dépister le paludisme en moins de 25 minutes. C’est dire que la recherche scientifique africaine n’a pas dit son dernier mot.

En 2019 il invente l’APIVIRINE un médicament annoncé efficace contre la Pandémie de maladie à coronavirus de 2020 au Burkina Faso par le ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche Scientifique et de l’Innovation du Burkina Faso.

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