LE COLONEL DOUMBOUYA DEMANDE À L’ANCIEN PREMIER MINISTRE DE LIBÉRER SA RÉSIDENCE
L’ancien premier ministre guinéen etprésident de l’UFDG Cellou Dalein Diallo sommé par les nouvelles autorités de libérer sa résidence considérér comme le patrimoine de l’Etat, déclare ne pas être concerné. Selon lui, la procédure en cours parce que n’habitant pas un patrimoine bâti de l’Etat est ‘ »une erreur « .
Cette injonction que lui a été faite par la direction du patrimoine de libérer les lieux au plus tard le 28 février prochain. Mais, il n’entend pas céder, estimant qu’il a acheté son bien.
Devant la presse, l’ancien Premier ministre a exhibé tous les documents. De la lettre du ministre de l’Habitat d’alors au décret en passant par le contrat de prêt bancaire, le chèque, le courrier de transmission du ministre au patrimoine bâti et quittance délivrée par cette dernière.
« Voilà la lettre que Foromo (ministre de l’Habitat) m’a envoyée pour me dire de verser le montant de 406 millions (GNF) à l’ordre du patrimoine bâti public « , informe-t-il. Précisant qu’en lieu et place de la faveur qui lui était proposée par les autorités d’alors, « j’ai estimé que si je dois acheter, je préfère acheter au prix du marché. « , s’est défendu l’ancien Premier ministre guinéen.
Mais cet argument est balayé d’un revers de la main par Dr Faya Milimono: « Les gouvernements américains, par exemple, vendent tous les jours des biens. Mais même pas le fait d’être un commis de l’Etat, le fait d’être de la famille d’un commis de l’Etat, vous ne pouvez pas soumissionner. C’est-à-dire, il faut que l’on comprenne que si nous continuons avec cette tendance-là, un jour un président de la République va nous présenter un titre foncier… »
« Si ce n’est pas dit dans nos lois guinéennes, il faut le dire et il faut traduire cela dans nos langues pour que chacun comprenne que lorsque vous venez au gouvernement, vous êtes là pour servir la nation, pas pour se servir. Et ce que nous avons constaté, c’est que les gens sont là beaucoup plus pour se servir que de servir. Alors, il faut qu’on fasse très attention avec cela et que les gens ne prennent pas cela comme un jeu politique. On est en train de faire une chasse aux sorcières, non et non ! Il faut qu’on se calme et qu’on attende, qu’on éclaircisse bien les choses pour que demain, celui qui va venir le comprenne. Parce que c’est en Guinée qu’on écoute souvent dans les radios, à la télé, le président a donné un pont, une école, … il ne donne pas, il dote « , a-t-il expliqué .