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LE DÉPARTEMENT D’ÉTAT AMÉRICAIN DEMANDE À PAUL BIYA DOIT LIBÉRER CES 150 PRISONNIERS POLITIQUES

Photo: Hommage à Jeannette Noura Marafa, l’inspiratrice du CL2P en sa forme actuelle, décédée à Paris le 25 août 2017 après avoir livré un long combat pour la libération de son mari Marafa Hamidou Yaya sequestré depuis sept (07) années par le dictateur Paul Biya (87 ans, 37 ans de règne) et son épouse Chantal Biya.

Les deux visages de la dictature camerounaise : joyeuse, moderne et affectueuse dans l’image véhiculée sur les médias et auprès des partenaires internationaux par la première dame. Puis d’une insoupçonnable cruauté envers ses victimes, avec bien évidemment l’accord implicite et parfois effectif – notamment pour certains célèbres prisonniers politiques – de la même première dame.
C’est une dimension qu’il faut toujours prendre en considération chaque fois qu’un régime sanguinaire prend fin; comme celui de Nicolae et Elena Ceausescu en Roumanie il y a exactement 30 ans.

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www.youtube.com/watch?v=hgZ-r9v2_mo
En effet, un être humain ne partage pas la vie d’un despote sans adhérer d’une manière ou d’une autre à son système de terreur. Surtout lorsqu’il dispose des éléments de comparaison grâce à des séjours, des résidences, des nationalités de pays démocratiques.

La constance de la reconnaissance du ministre d’État Marafa Hamidou Yaya comme prisonnier politique par les rapports successifs du Département d’État américain depuis 2013: Political Prisoners and Detainees – « Former minister of state for territorial administration Marafa Hamidou Yaya, convicted in 2012 on corruption charges and sentenced to 25 years’ imprisonment, remained in detention. In May 2016 the Supreme Court reduced the sentence to 20 years. In June 2016 the UN Working Group on Arbitrary Detention issued a decision qualifying Marafa’s detention “a violation of international laws” and asked the government to immediately free and compensate him for damages suffered. The United Nations noted there were multiple irregularities in the judicial procedure. »

Country Report on Human Rights Practices 2018 – Cameroon

Le Comité de Libération des Prisonniers Politiques (CL2P) sera inlassablement là pour rappeler au dictateur Camerounais Paul BIYA (87 ans, 37 années de règne) au premier devoir d’un «démocrate»: laisser autant libre ses opposants comme ses concurrents dans leurs choix; prendre le risque de les affronter dans des élections libres et transparentes. Nul besoin de les éliminer en instrumentalisant la justice.

QUAND ENFIN DIREZ-VOUS NON?

• NON à une épuration politique menée sous le couvert d’une légitime lutte contre la corruption puis contre le terrorisme par «un pharaon valétudinaire et impotent; entouré d’un gouvernement de clowns, d’une société civile hélas malmenée, d’une opposition satellisée, d’un peuple plus fragmenté que jamais en tribus villageoises».

• NON à une classe politique dite de l’opposition, finalement à l’image de la dictature en place, formatée à la soumission au « maître colonial » Français, accommodée aux détentions arbitraires sous couvert de la lutte contre la corruption des dignitaires les plus redoutés du régime Biya, et prompte à participer à des scrutins perdus d’avance puis à crier à la fraude avec un système électoral inchangé, complètement verrouillé, et dans un contexte de guerre civile à l’extrême Nord contre Boko Haram et au Cameroun anglophone.

JOIGNEZ-VOUS À NOUS DANS LA MOBILISATION CONTRE LA DÉTENTION ARBITRAIRE DE MARAFA HAMIDOU YAYA ET DE TOUS LES AUTRES PRISONNIERS POLITIQUES AU CAMEROUN

Ancien Ministre d’État chargé de l’administration territoriale et de la décentralisation, ancien Secrétaire général de la Présidence de la République, et sérieux prétendant à la Présidence du Cameroun. MARAFA HAMIDOU YAYA est incarcéré depuis le 16 avril 2012 dans la caserne de la Gendarmerie nationale située au Secrétariat d’État à la Défense (SED) de Yaoundé sous la fallacieuse accusation de «complicité intellectuelle de détournement de deniers publics». Le Département d’État américain, l’Internationale Socialiste, et plusieurs organisations de défense des droits de l’homme l’ont reconnu prisonnier politique et appellent à sa remise en liberté immédiate.

Grâce à notre mobilisation collective depuis le 10 février, nous sommes parvenus à l’épuisement du volet interne de la procédure au Cameroun après cinq (05) longues années de paralysie. Redoublons notre mobilisation pour la libération effective du célèbre prisonnier politique MARAFA HAMIDOU YAYA après l’Avis contraignant rendu en ce sens par le Groupe de Travail sur la Détention Arbitraire de l’ONU, en interpellant directement les décideurs politiques et économiques du monde

1) Dès aujourd’hui prenez un selfie ou une photo de vous tenant une page de papier sur laquelle sera inscrit: Libérez Marafa maintenant / Free Marafa Now

2) Vous nous la faites parvenir par mail en pièce jointe à l’adresse suivante: freemarafa@gmail.com

3) Nous la publierons sur le site Instagram où nous avons ouvert un compte dédié à cette campagne (http://www.instagram.com/freemarafa/)

4) Avec toutes les photos de soutien que vous nous ferez parvenir, nous allons monter une frise qui sera rendue publique chaque début d’été sur le Parvis des Droits de l’Homme à Paris.

5) Nous partagerons notre action sur facebook, twitter, flickr et le site internet du Comité de Libération des Prisonniers Politiques (http://www.cl2p.org)

MARAFA HAMIDOU YAYA, BIEN QU’EMBLÉMATIQUE, N’EST ÉVIDEMMENT PAS L’UNIQUE PRISONNIER POLITIQUE AU CAMEROUN. SA LIBÉRATION SONNERAIT LE DÉBUT DE LA FIN D’UNE VÉRITABLE CULTURE DU CRIME POLITIQUE DANS CE PAYS D’AFRIQUE CENTRALE

Nous vous invitons à toujours mettre des noms et des visages derrières la propagande politique parfaitement huilée du régime en place au Cameroun depuis 36 ans, notamment lorsqu’il prétend mener une lutte sans merci contre la corruption et le terrorisme hélas souvent à tête chercheuse, faite d’accusations cousues de toutes pièces, de procès kafkaïens, et de condamnations arbitraires en cascade (les fameux procès à tiroirs).

POUR LE CL2P VOICI QUI ÉTAIENT LES PRINCIPALES VICTIMES DE L’ARBITRAIRE POLITIQUE ET JUDICIAIRE AU CAMEROUN JUSQU’AU 26 JANVIER 2019:

1. Marafa HAMIDOU YAYA

2. Jean Marie ATANGANA MEBARA

3. Urbain OLANGUENA AWONO

4. Aboubakary SIDDIKI

5. Polycarpe ABAH ABAH

6. Mohammed IYA

7. Zacchaëus FORJINDAM

8. Pr. Gervais MENDO ZE

9. Achille ZOGO ANDELA

10. AMADOU VAMOULKÉ

11. Le leader séparatiste anglophone SISIKU JULIUS AYUK TABE, ainsi que ses neuf (09) co-détenus condamnés pour «terrorisme» et de «sécession» par le tribunal militaire de Yaoundé

12. MANCHO BIBIXY, Le leader de la «Coffin Révolution», ainsi que tous les activistes anglophones séquestrés dans les geôles de la république du Cameroun à la suite de la rupture unilatérale du processus de dialogue sur la crise anglophone, puis de la déclaration et la poursuite de la guerre civile ménée au Cameroun anglophone par le gouvernement de Paul BIYA.

Voici la liste actualisée des détenus anglophones incarcérés à la prison centrale de kodengui à Yaoundé – Membres du Parlement Anglophone – après la libération vendredi 01 septembre 2017 de 55 autres, puis la dernière vague d’arrestations arbitraires consécutives à la révolte pacifique du 01 octobre 2017 (Source: Patrice Nganang)

1. Mancho Bibixy Che
2. Penn Terrence Khan
2. Conrad Tsi
4. Ngalim Felix Safeh
5. Aselacha Martin
6. Tamngwa Malvin
7. Yah Emile Agwe
8. Kingah Valentine
9. Aaah Dzenyagha Thomas
10. Esono Wakemba
11. Elobwede Van Kingsly
12. Bezeng Marvin
13. Nyuforam Eugene
14. Anyangawei Nelly
15. Bayong Eugene
16. Tayo Livite
17. Njinou Titus
18. Numfor Godloze
19. Wirba Bruno

20. Ngwa Kingsley
21. Fonyu Terence
22. Ngwa Joseph N.
23. Ade Kenneth
24. Fabian Vishigwo
25. Ayuk Ottu C.
26. Awanatowo Zack
27. Lopte Jacob
28. Fung Calemba
29. Atanga Durand
30. George N. Tang
31. Tangem Thomas
32. Bossi Vincent
33. Ngwa Louis
34. Fun Luther
35. Martha Fomuyong (female)
36. Germaine Dzenjo (female)
37. Esua Norbert
38. Kwalar Marvin
39. Musa Benjamin

40. Fongod Richard
41. Any Divine
42. Sunday Justus
43. Dobgima Frederick
44. Aaah Rostand
45. Nchotu Stephen
46. Taminang Ephraim
47. Atoh Benjamon
48. Kama Jude
49. Soh Raoul
50. Zemo Collins
51. Yarayem Paul
52. Nsoh Binda
53. Ambe Ivo
54. Akongwi Charles
55. Ngwa Peter
56. Nah George
57. Peter Sullivan
58. Tse Bruno

60. Ngu Gabriel
61. Mofor Ngwa
62. Aaah Godlove
63. Wemjeh Jude
64. Kwateh Edmond
65. Tita Georges
66. Ndifor Richard
67. Dzekashu Protus
68. Bangu Collins
69. Tension Leonard
70. Kahn Marcel
71. Boma Anthony
72. Fun Leslie
73. Tse Clarence
74. Akuma Desmond
75. Owen Smith
76. Cyril Berinyuy
77. Lendzemol Platini
78. Soh Gabriel
79. Tse Noel

80. Kingsley Lekumzy
81. Nfam Ivo
82. Bah Paulinus
83. Yuka Edward
84. Tsimungu Emmanuel
85. Eric Yufenyuy
86. Akembom Divide
87. Vintar Bertrand
88. Windzerem Clifford
89. Tikum Moses
90. Jonson Babila
91. Tanye Eric
92. Zobou Jean Claude
93. Mbah Stephen
94. Ernest Lontum
95. Fon Evaristus
96. Ndamen Julius
97. Ndeucha Jean Flobbe
98. Kpuyuf Etienne
99. Babila Vena
100. Nji Victor Tembe
101. Bang Ramsey Jafara
102. Tabju Noel Bobga
103. Fomusoh Ivo Feh

104. Fri Christelle
105. Simon Nde Che
106. Elijah Che Nde

Principale prison

1. Acha Constantine Atolambai
2. Myalum Gangti Gilbert
3. Nyonbella Bakery Feh
4. Atanga Celestine Ngu
5. Fr. Andrew Ambeazieh Ofembe
6. Nche Benjamin Amuabo
7. Mbuh Rene Nsuh
8. Such Funwie Paul Vincent
9. Tabe Edward Fomdoh
10. Fomuki Fabian Fomusuro

11. Kisob Bertin
12. Asah Patrick Ndangoh
13. Divine Yuyuh Dzekem
14. Tanwum Kechawa Sylva
15. Ndasi Alfred Ngyah
16. Dr. Eric Mom Take
17. Che Chi Joseph
18. Afuh Nivelle Nfoh
19. Azah Levis Gob

Tous sont membres du Parlement Anglophone de Kondengui, à Yaoundé

Nous nous insurgerons toujours contre les relaxes sélectives et continuerons d’exiger la libération inconditionnelle de tous les activistes anglophones séquestrés dans les geôles de la dictature de Yaoundé – dont le leader de « Coffin Révolution » MANCHO BIBIXY – à la suite du vaste mouvement de désobéissance civile observé dans les deux régions anglophones du Cameroun depuis le 11 octobre 2016.

13. MAMADOU MOTA, Vice-Président du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun (MRC), ainsi que tous les militants, partisans, sympathisants de ce principal parti d’opposition encore détenus arbitrairement à la suite des manifestations et réunions publiques dites interdites, consécutives au contentieux post-électoral d’octobre 2018 ; plus tous les ressortissants de la diasporas interceptés au Cameroun lors de cette contestation électorale, les journalistes, et lanceurs d’alerte incarcérés pour leurs liens supposés ou allégués avec le MRC. Dont :

1- Nana Nana Branco Serge
2- Siewe Wilfried
3- Kouam Alexis
4- Mutagha Tifuh Silvanus
5- Siewe Éric
6- Tchinda Mathieu Elvis
7- Tchatchoua Christophe
8- Nyayo Michael
9- Megaptche Ghislain
10- Domgmo Idris
11- Sitchou Sadio Sidoine
12- Wafo Jasmin
13- Yemga Thomas Serge
14- Tamonang Guy Martial
15- Paul Chouta

Nous demandons leur libération immédiate, sans autre forme de procès. Parce que dans aucun état de droit et sous aucune démocratie, manifester y compris sans autorisation, ne doit ou ne peut valoir de comparaître de la sorte devant un tribunal militaire, quel que soit le motif. À plus forte raison lorsque les prévenus sont des femmes et hommes politiques, ou des militants d’un parti politique légalisé, exerçant ses activités et revendiquant de manière pacifique le respect des suffrages réellement exprimés à l’issue d’un scrutin contesté, dans le cadre des institutions et des lois de la République du Cameroun.

Au moment où une décrispation du climat politique est annoncée, nous formulons le vœux d’une libération immédiate de tous ces prisonniers d’opinion, officiellement présentés comme des prisonniers de droit commun dans ce pays, et qui rentrent tous dans les critères objectifs établis par notre organisation. Parce que nous considérons qu’aucune république ne doit prospérer dans la répression systémique et la combine électorale permanente; pas plus qu’elle ne peut se résigner dans une culture du crime politique à des fins de pérennisation d’une dictature.

Monsieur Le Président BIYA, Libérez tous les prisonniers politiques du Cameroun, et Laissez tous les candidats – qui le veulent – postuler librement à l’investiture suprême. Il reviendra alors aux seul-e-s Camerounais-e-s de choisir en toute transparence le prochain locataire du Palais de l’Unité.

NOTRE SILENCE PARTICIPERAIT À LA BANALISATION DU CRIME POLITIQUE AU CAMEROUN

Le Comité de Libération des Prisonniers Politiques (CL2P)
http://www.cl2p.org

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