LE DRAPEAU CAMEROUNAIS DÉCHIRÉ PAR UN ACTIVISTE DEVIENT UNE GRAVE AFFAIRE D’ÉTAT
*Affaire Max Senior et du drapeau déchiré.*
Les emblèmes d’une nation sont sacrés, personne ne le nie, mais lorsque les premiers torpilleurs sont ceux en charge de les protéger, la condamnation des actes isolés devient vaine et contre-productive. En plus, si les dérives de l’élite dirigeante rencontre l’assentiment d’un groupuscule de vaniteux, habités d’une mauvaise foi compulsive, c’est à dire ne reconnaît la République et ses valeurs que sous le prisme de la conservation du pouvoir à tout prix. Quelques faits historiques et leurs questions rhétoriques, suivis de mon commentaire.
1- Affaire Monique Koumatekel. Est-ce un hôpital du Cameroun ça ? Lorsque la vérité a éclaté, sans s’excuser ils ont accusé la condition sociale et le nombre d’enfants de la défunte, sans jamais condamner les responsables de ce drame humain.
2- Les revendications corporatistes des avocats et enseignants anglophones assorties d’un tabassage en règle des hommes en robe. L’avocat est-il au dessus de la loi ? Sans jamais, interroger la pertinence pour un gendarme de racler un avocat dans l’exercice de son droit constitutionnel, ils ont tout de suite mis en avant leur slogan force revient à la la loi.
3- Déclenchement de la crise anglophone et plus tard de la lutte armée. Sont-ils les seuls à avoir des problèmes au Cameroun ? Comme si le silence passif de certains souffreteux plus attachés à leur vie de miséreux qu’à leur honneur conditionnait les agissements de l’ensemble.
4- La mise à feu des villages et l’assassinat des civils par certains militaires mal formés. Sans interroger le professionnalisme de ces bouchers pyromanes qui infestent notre brillante armée, ils ont vite fait de mettre en avant le cache-sexe désormais transparent du Cameroun est un et indivisible.
5- l’élection présidentielle arrivée, on a eu droit aux faux observateurs de transparency international. Tout de suite ils ont demandé transparency c’est quoi, on a besoin d’eux ? Ils n’ont jamais condamné cette forfaiture qui marquera l’histoire politique de notre pays à jamais, mais ont tout fait pour expliquer la pertinence de 71% avec 12 minutes de campagne d’un président sortant au bilan nul.
6- Devant l’exigence des 32 procès verbaux déterminant pour connaître la vérité des urnes. Où sont ceux du MRC qui justifient sa victoire? Oubliant que nul n’a le droit de se porter défenseur de l’opacité pour le compte d’un organe en charge du bon déroulé et de la transparence des élections.
7- Ensuite sont venues les marches de contestations, et les interdictions systématiques par les sous-préfets. Est-il obligé de donner l’autorisation. Oubliant que le Cameroun depuis 1990 est régi par le régime des déclarations en matière de manifestations publiques et dont les autorités se chargent d’encadrer et non d’interdire pour satisfaire leurs ambitions de carriéristes.
8- La traque au faciès des militants aux noms bamis. Ils ne peuvent pas aller marcher chez eux? Jamais ils ne se sont préoccupés des agissements de cette frange de notre police qui est foncièrement tribaliste et haineuse.
9- La déportation et l’enfermement de Kamto et compagnie de façon illégale. Sont-ils au dessus de la loi? Méprisant eux-mêmes la loi et les procédures en vigueur. D’aucuns réclamaient une condamnation à mort, du jamais vu, un supposé deuxième à une élection, condamné à la guillotine pour avoir manifesté au nom de la constitution. La haine tout simplement.
10- La fusillade et l’atteinte à l’intégrité physique de Célestin Djamen et Michel Ndoki. Les balles étaient-elles létales ? Jamais ils n’ont condamné cette utilisation disproportionnée de la force pour réprimer des manifestants à mains nues.
11- La casse et le pillage des boutiques à Sang-melima. Est-ce arrivé pour rien ? Ainsi, ils justifiaient ce vol par un mort victime de son beau frère, qui n’avait rien à voir avec les communautés ciblées par ces cambriolages en bande, du fait des villageois protégés par l’administration, la preuve jusqu’ici personne n’a été interpellée à Sang-melima, pas même la mouche.
12- l’interdiction aux militants du MRC d’entrer dans la ville d’Ebolowa. Ils viennent chercher quoi chez nous ? Admettant de facto une ségrégation tribale, une sécession villageoise, un privilège qu’il refuse pourtant aux anglophones au nom d’une république unie illusoire.
La liste est longue, je m’arrête là, devant tant de haine et de méchanceté, le drapeau devient dérisoire et nul ne doit s’offusquer parce qu’ils l’ont voulu, car le jour où la conservation du pouvoir passera par ce même drapeau, ceux-ci n’hésiteront pas à le brûler voire brûler le Cameroun tout entier. Bref, c’est des hypocrites patentés.
En définitive, pour l’ensemble de son œuvre et les économies que lui et ses compagnons nous ont permis de réaliser en faisant du roi persona non grata sur la terre des dépenses de la fortune publique, Max Senior à mon entier et indéfectible soutien. Ils veulent par cette distraction décrédibiliser sa parole et l’empêcher de mobiliser pour l’événement majeur du 1er Février à Paris, lequel leur donne des sueurs froides, car il est difficile pour un sous-préfet français de se voir humilier sur les terres de son maître.
El Tontini Jebsi