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LE FBI ALERTE QUE LES MANIFESTANTS ARMÉS VONT ATTAQUER POUR EMPÊCHER L’INVESTITURE DE JOE BIDEN

Investiture sous haute tension pour Joe Biden et les forces de défense américaines.  Une note du FBI publiée lundi soir affirme que des manifestations armées sont prévues contre les lieux de pouvoir de chacun des 50 États américains entre le 16 et le 20 janvier, et le jour de l’investiture de Joe Biden le 20 janvier.

La note du FBI est prise très au sérieux évidemment et les responsables des États (à savoir les gouverneurs) commencent à prendre des mesures pour protéger les bâtiments fédéraux, de crainte de voir les violences du 6 janvier à Washington se répandre dans tout le pays.

Ainsi, la gouverneure démocrate du Michigan Gretchen Whitmer, qui a déjà été menacée à titre personnel par des militants d’extrême-droite, vient de prendre un arrêté. Il interdit de porter une arme visible à l’intérieur du Capitole de l’État, à Lansing.

Vêtus de tenues de camouflage et portant des armes d’assaut et des paires de menottes, les extrémistes sont venus protester contre le gouverneur démocrate de l’État et contre le sénateur de l’État Mitch McConnell, qui, après être resté silencieux pendant des mois, a finalement reconnu la défaite de Donald Trump le 16 décembre dernier. Et a exprimé son désaccord avec le président américain après les émeutes de Washington le 6 janvier.

Lundi, le gouverneur démocrate du Wisconsin Tony Evers a activé la Garde nationale pour venir en renfort de la police du Capitole à Madison. Ses troupes sont membres de la Force de Réaction de la Garde Nationale du Wisconsin et sont entrainées pour se déployer rapidement en cas de crise.

Le ministre par intérim de la Sécurité intérieure des États-Unis , Chad Wolf, a annoncé lundi 11 janvier sa démission, ajoutant aux inquiétudes concernant la sécurité de la cérémonie d’investiture du nouveau président américain, le 20 janvier à Washington.

Chad Wolf quitte son poste cinq jours après l’intrusion violente de partisans de Donald Trump au Capitole, qu’il a qualifiée de « tragique » et « écœurante », alors qu’autour de lui responsables locaux et forces de l’ordre s’affairent à prévenir de nouvelles violences.

Critiqué pour avoir tardé à déployer la Garde nationale lors des violences du 6 janvier à Washington, le Pentagone a autorisé le déploiement de jusqu’à 15 000 soldats dans la capitale américaine pour la cérémonie de prestation de serment.

Quelque 6 200 militaires de la Garde nationale y sont déjà présents et ils seront 10 000 dès ce week-end. Environ 5 000 soldats supplémentaires pourront les rejoindre le 20 janvier.

La maire de Washington, Muriel Bowser, a quant à elle annoncé avoir requis auprès du ministère de la Sécurité intérieure l’extension de la période de sécurité spéciale liée à l’investiture. Elle a aussi dit avoir demandé que l’état d’urgence soit déclaré en amont dans la capitale fédérale afin d’obtenir des fonds supplémentaires pour la sécurité, ce que Donald Trump a entériné lundi soir.

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