LE FILS DE L’ANCIEN PRÉSIDENT ISSOUFOU NOMMÉ MINISTRE DU PÉTROLE
Après le départ du père de la tête du Niger , c’est le fils de l’ancien Président Issoufou qui fait son entrée au gouvernement. Sani Issoufou a été nommé ministre du très important département du pétrole et des énergies. renouvelables
Le Président nigérien Mohamed Bazoum a présenté mercredi 7 avril son nouveau gouvernement fort de 33 membres. Certains anciens ministres du régime Issoufou y figurent: Ministre d’Etat, Ministre des affaires étrangères et de la coopération
Hassoumi Massoudou, Ministre de l’Intérieur et de la Décentralisation: Alkache Alhada.
Le fils de l’ancien Président Issoufou, Sani Mahamadou occupe le ministère du Pétrole, de l’Energie et des Energies Renouvelables. Celui ci avait été Conseiller spécial à la présidence avant d’être désigné directeur de campagne de Mohamed Bazoum lors de la présidentielle.
Sani Mahamadou Issoufou avait été choisi le 28 octobre dernier par le Parti nigérien pour la démocratie et le socialisme (PNDS) pour diriger la campagne de Mohamed Bazoum, alors candidat du parti au pouvoir pour l’élection présidentielle.
Ancien étudiant en sciences politiques à Harvard et diplômé en nouvelles technologies de l’information et de la communication, Sani Mahamadou Issoufou est aussi un proche du chargé de communication de Mohamed Bazoum, Abderahmane Mohamed Ben Hamaye. Mohamed Bazoum lui-même le considère « comme son propre fils ».
La nomination de Sani Mahamadou Issoufou, surnommé « Abba », est « une prérogative du candidat », explique une source au PNDS. Mais elle a été décidée en concertation avec le présidium du parti.
Directeur de cabinet adjoint du chef de l’État, Sani Mahamadou Issoufou est surtout le fils de Mahamadou Issoufou, qui l’a lui-même nommé à la présidence en 2016.
Cette nomination au ministère du Pétrole et des Énergies intervient dans une période de construction du pipeline Niger-Bénin, qui devrait permettre au Niger de porter sa production journalière à 100 mille barils par jour à moyen terme et à plus de 200 mille barils sur le long terme. Dans le même temps, le pays fortement impacté par les effets du changement climatique tente de réduire son empreinte carbone en se tournant progressivement vers les énergies vertes notamment le solaire.