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 » LE FILS DU PRÉSIDENT BIYA » ÉCOPE D’UNE LOURDE PEINE DE PRISON FERME

Très célèbre dans les médias par ses positions tranchées et ses dénonciations, Georges Gilbert Baongla écroué à la prison centrale de Yaoundé Kondengui depuis près d’un an, a été présenté au juge. La sentence est tombée.

L’homme politique et par ailleurs directeur de publication du journal Le Démenti a été  condamné par le Tribunal de première instance de Yaoundé centre administratif à la peine de 2 ans de prison ferme. Ceci, assortie d’une lourde amende de 25 millions de FCFA.

Le verdict est tombé ce mercredi 10 juin 2020, après une audience marathon. Georges Gilbert Baongla qui se présente comme le fils du président Paul Biya, restera en taule encore pour un bon bout de temps . Il a été condamné par le tribunal de première instance de Yaoundé à deux ans de prison ferme, 25 millions de dommages et intérêts à payer à Mr Amougou Belinga,4.000.000 de dépens acquis au trésor public, 500 000 d’amendes, toujours acquis au trésor public.

Celui qui se présente comme le premier « fils » du vieux lion, était poursuivi pour escroquerie et diffamation, suite à plusieurs plaintes déposées par des personnalités. Le plus influent de tous ces plaignants  qui poursuivaient Georges Gilbert Baongla, est Jean Pierre Amougou Belinga, le président directeur général de la télévision privée Vision 4, époux d’une magistrate et ami intime du tout puissant  ministre de la Justice Laurent Esso.

En janvier 2020, le tribunal de Première instance (Tpi) de Yaoundé centre administratif qui rejetait la demande de mise en liberté provisoire introduite par les avocats de Georges Gilbert Baongla, pour défaut de garanties; les débats avaient  particulièrement été houleux entre les différentes parties. Le conseil du prévenu avait  souhaité comme lors des précédentes audiences, que les infractions soient à nouveau qualifiées, en s’appuyant à cet effet sur l’article 58 de la loi sur la communication sociale du 19 décembre 1990.

Par ailleurs, les avocats de Baongla estiment que les droits de la défense ont été violés depuis la mise à garde à vue de leur client dès  le 3 juin 2019 à la police judiciaire (PJ) de Yaoundé.

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