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LE GÉNÉRAL SEMENGUE SORT UNE ARME CONTRE SEIDOU MBOMBO NYOYA

Le 2 mars prochain, Seidou Mbombo Njoya et la quasi totalité de son comité exécutif sont convoqués devant un juge d’instruction du Tribunal de première instance de Yaoundé Centre administratif. Seuls Josuah Osih Nambangi (Député) et Yvonne Asta (Senatrice) qui jouissent d’une immunité, ne sont pour le moment pas concernés par cette plainte déposée par le Président de la LFPC à l’encontre de cet exécutif qui, malgré une sentence et une ordonnance du TAS qui statuaient clairement que c’est la LFPC qui devait organiser le football professionnel, malgré l’apposition de la formule exécutoire sur la sentence du TAS, Seidou Njoya et Cie s’entêtent à vouloir organiser les championnats professionnels.

Une attitude qui a obligé le Général Pierre Semengue, Président de la LFPC, à déposer une plainte avec constitution de partie civile contre Seidou Njoya et Cie pour violation de l’article 181.1 du Code pénal Camerounais dont l’alinéa 1 stipule que « est puni d’un emprisonnement de un (1) à cinq (5) ans, celui qui refuse d’exécuter une décision de justice devenue définitive ». L’alinéa 2 du même article ajoute que « Est puni des peines prévues à l’alinéa 1, celui qui fait entrave à l’exécution d’une décision de justice devenue définitive, sans se référer au juge de l’exécution ».

D’après une source proche du dossier, Seidou Mbombo Njoya qui usurpe les fonctions de président de la Fecafoot depuis le 15 janvier dernier, devra ainsi répondre de ses méfaits dans ce dossier que notre source dit _compliqué et même complexe »_, lui qui se targue d’avoir les soutiens du *SGPR Ferdinand Ngoh Ngoh* et du *SGPM Séraphin Magloire Fouda*. Ses soutiens au sein du gouvernement camerounais devront sérieusement mouiller le maillot et se mouiller eux-mêmes pour leur trouver, à lui et à son ComEx, une porte de sortie dans cette histoire.

Quoi qu’il en soit, Seidou Njoya, Aboubakar Alim Konate, Gilbert Kadji, Céline Eko et les autres vont devoir aller expliquer à un juge d’instruction comment et pourquoi ils ont décidé de violer la loi du Cameroun en snobant une sentence arbitrale qui était devenue définitive après avoir revêtu la formule exécutoire. Ils devront dire qui a pris cette décision et au nom de quelle loi, statut ou reglement ils ont délibérément opté pour une violation aussi flagrante de la loi Camerounaise en général et du code pénal en particulier.

Affaire à suivre

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