Afrique Politique

LE GHANA SUPPRIME LES POSTES DE PÉAGES

Le Ghana dit définitivement non aux postes péages. Une décision courageuse applaudie par la population et même au-delà des frontières.

Les postes de péages sont du lot des mécanismes de mobilisation de ressources financières dans le secteur des transports. Nombreux sont ces pays qui s’arc-boutent à la collecte des fonds dits d’entretien routier, sans calculer les conséquences et impacts de ces postes de péage sur le flux financier. Non seulement ils ralentissent la circulation et créent les embouteillages mais aussi ils promeuvent la pollution de l’air avec les gaz avec effets de serre que les échappements des véhicules lâchent dans la nature.

Conscience de l’ampleur des dommages qui priment sur les intérêts, le Ghana décide de leur suppression.

Ainsi, les postes de péage sont supprimés sur les ponts et routes du Ghana. La décision date seulement de mercredi 17 novembre 2021 et est entrée en vigueur déjà  jeudi 18 novembre 2021.

Pour combler le manque à gagner, le gouvernement ghanéen par la voix de son ministre en charge des finances a annoncé que les postes de péages sont devenus des marchés malsains qui font traîner les usagers des routes dans de vrais embouteillages avec des conséquences négatives sur les activités et la vie des citoyens ghanéens. Avec leur suppression, « le manque à gagner sera compensé par l’impact attendu sur la productivité et la réduction de la pollution environnementale ».

Les ressources humaines affectées à ce secteur seront donc déployées à d’autres postes dans la fonction publique.

Au moment où le Ghana réfléchissait à la suppression des postes de péage, d’autres pays d’Afrique francophone dont les routes sont impraticables, multiplient les barrages de police et de gendarmerie dans le seul but de s’engraisser .

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