LE GOUVERNEMENT CAMEROUNAIS LIVRE SES SOLDATS » NAZIS » ET LES ASSASSINS DU BÉBÉ
Par un communiqué de la direction de la communication du ministère de la défense publié lundi 15 février 2021, le porte-parole de l’armée camerounaise livre l’identité des soldats camerounais responsables d’actes de torture sur un anglophone soupçonné d’être Ambazonien. Suite à ces traitements inhumains et dégradants qui choquent la communauté nationale et internationale, le porte-parole de l’armée camerounaise informe que les auteurs sont en détention à la Brigade territoriale de gendarmerie de Ndu.
Dimanche 14 février 2021, des images diffusées sur les réseaux sociaux montrent un jeune torturé à coups de machette par les éléments de forces de défense et de sécurité dans la localité de Ndu, département du Donga-Mantung, région du Nord-Ouest.
« Ces nazis tropicaux d’un genre nouveau doivent être sévèrement punis conformément à la loi. La sanction la plus lourde est fortement requise afin que cette barbarie ne se reproduise plus du côté de nos forces de défense et de sécurité qui sont sensés assurer leur mission régalienne de protection et non d’humiliation et de déshumanisation des civils », a aussitôt réagi le député SDF Jean Michel Nintcheu.
Le sous-préfet de Ndu, Adamu Shuaïbu Ibrahim, a demandé l’ouverture d’une procédure disciplinaire contre ces forces de défense. Et lundi 15 février 2021, un communiqué de la division de la communication du ministère de la défense informe que ceux qui ont torturé Jean Faï Bongong sont aux arrêts.
Par contre, après un long silence sur l’assassinat d’un bébé complètement roti par des flammes, l’armée camerounaise nie son implication et rejette la responsabilité sur les combattants séparatistes.
Ci-dessous l’intégralité du communiqué de presse signé par le capitaine de la Marine Atonfack Guemo Cyrille Serge:
» Le ministère de la Défense communique par la présente: Le jeudi 11 février 2021, une vidéo virale d’un reportage amateur est apparue sur la blogosphère montrant un adulte en pleurs avec un bébé calciné dans ses bras. Les auteurs, qui ont posté cette vidéo macabre, ont attribué l’origine de l’incendie mortel à des éléments des Forces de défense et de sécurité, accusés d’avoir mené un raid et incendié des maisons dans la localité de Batibo, division Momo, région du Nord-Ouest.
Les tristes événements de Batibo font plutôt référence à un règlement de comptes entre deux factions terroristes identifiées, qui provoquent la mort et le désarroi dans les régions administratives du Nord-Ouest et du Sud-Ouest. Il s’agit des Forces de défense de l’Ambazonie (ADF) dirigées par le peu scrupuleux Ayaba Cho, et des Forces de défense du sud du Cameroun (SOCADEF) sous les ordres du gourou Ebenezer Akwanga.
En l’espèce, des subalternes des Forces de défense d’Ambazonie dirigées par le pseudo général« Big Efang »alias« Big Number »ont été accusés par Ayaba Cho d’assassiner le prétendu général« Commando », responsable des opérations terroristes de la SOCADEF dans le secteur de Batibo.
Informé de cette expédition punitive, le soi-disant« Commando »s’est enfui avec sa femme, abandonnant de toute urgence son bébé dans la cachette, qui servait également de dépôt pour le carburant de contrebande frelaté ainsi que la puissance des armes artisanales. Ces deux produits hautement inflammables et explosifs contribueront à alimenter l’incendie de la maison ordonné en ultime représailles par le soi-disant «BIG EFANG» alias «BIG NUMBER», brûlant ainsi le bébé.
Quelques heures plus tard, la propagande sécessionniste, soutenue par certains médias et organisations non gouvernementales nationales et internationales, de lignes éditoriales et d’allégeance bien connues, faisait écho à une attaque présumée des Forces de défense et de sécurité à Batibo le 11 février 2021; mensonges purs et mensonges.
Ce nouvel épisode de diabolisation de nos Forces de Défense et de Sécurité semble clairement s’inscrire dans un schéma programmé pour les démoraliser et même les démobiliser dans la conduite de leurs missions de défense de l’intégrité territoriale du pays et de protection des personnes et de leurs biens. »