LE GOUVERNEMENT CONFIRME L’IMPLICATION DE L’ARMÉE CAMEROUNAISE DANS L’ATTAQUE D’UNE ÉGLISE

Au sujet de l’attaque de la presbytherian church of Bali, voici ce que dit Cyrille Serge Atonfack, la boite à mensonges des forces terroristes du pouvoir de Yaoundé : <<Au moment du débarquement des éléments des FDS (forces de défense et de sécurité, ndlr), un engin explosif improvisé (EEI) a été prématurément déclenché ; la déflagration a créé la débandade au sein des fidèles et des voisins de l’église. Les terroristes, paniqués, se sont réfugiés en plusieurs groupes dans l’église et les bâtiments de la place, avant d’ouvrir un feu nourri et confus depuis leurs différents refuges vers l’élément précurseur en patrouille. Il importe de préciser qu’aucune riposte des FDS n’a été déclenchée…>>

Juste quelques questions de bon sens à M.Atonfack: comment des hommes armés réfugiés dans une église peuvent tirer sur un soldat se trouvant à l’extérieur et une fidèle de l’église à l’intérieur est touchée, le pasteur grièvement blessé? L’élément précurseur dont parle le chargé de la communication du Mindef se trouvait-il à l’intérieur de l’église pour que des tirs en sa direction, au lieu de l’atteindre, tuent et blessent une fidèle et le pasteur, ou à l’extérieur ? Les constatations balistiques dont parle M.Atonfack ont été faites par qui, quand et où car des images qui nous sont parvenues, nous ne voyons aucun soldat camerounais en train de se battre pour secourir les blessés et transporter le corps de la dame tuer à l’hôpital, mais plutôt des médecins en train de tenter d’ôter la balle du bras droit du pasteur?

M.Atonfack, cet imbroglio communicationel cache mal aussi bien une confusion dans vos rangs qu’une volonté de noyer le poison. Cette attaque de Bali a été planifiée de longue date dans les bureaux de la Division de la Sécurité Militaire à Yaoundé dans l’objectif justement d’en faire porter le chapeau aux indépendantistes anglophones.

Sauf que l’opération a simplement connu un échec car les commanditaires avaient prévu que l’attaque fasse le plus de victimes possibles afin que les populations locales et la communauté internationale, émues et sous le choc, se retournent contre les forces indépendantistes anglophones. Voilà la vérité qu’il faut que les camerounais sachent.

©️Michel Biem Tong, journaliste web réfugié