LE MALI SOUTIENT LA GUINÉE CONTRE LA CEDEAO
Le Mali et la Guinée, même combat. Les deux pays sont maintenant dirigés par deux colonels et sont sous l’oeil du cyclone de la communauté internationale et de l’organisation régionale. Le colonel Assimi Goita a d’ailleurs invité le colonel Mamadi Doumbouya assister à la célébration du 62ème anniversaire de son pays. Et les deux résistent aux sanctions de la CEDEAO.
Dans un communiqué lu à la télévision nationale par le Premier ministre malien par intérim, le Colonel Abdoulaye Maiga, le mali a décidé de se désolidariser des sanctions de la CEDEAO contre la Guinée. « Le gouvernement de la transition a pris connaissance du communiqué final du sommet extraordinaire des chefs d’Etat de de gouvernement de la CEDEAO… sur la situation au Mali et en Guinée. Concernant la république de Guinée, le gouvernement du Mali a été outré par les sanctions illégales, illégitimes et inhumaines qui impactent négativement la vie des populations guinéennes », a indiqué le communiqué.
« Compte tenu de la solidarité et de la fraternité entre le Mali et la Guinée, le gouvernement de la transition décide de se désolidariser de toutes les sanctions illégales, inhumaines et illégitimes prises à l’encontre de la république sœur de Guinée et ne leur réservera aucune suite », a précisé le Colonel Maiga dans le communiqué.
Il indique également que le Mali va « adopter si nécessaire, des mesures pour assister la république de Guinée afin d’annihiler les conséquences de ses sanctions inutiles contre le peuple et les autorités de la Guinée ».
1- Le rappel pour consultations par les Etats membres de la CEDEAO de leurs ambassadeurs accrédités auprès de la République de Guinée ;
2- La suspension de toute assistance et transaction financière en faveur de la Guinée par les institutions financières de la CEDEAO, notamment la BIDC.
3- Des sanctions ciblées à l’encontre des personnes et groupes de personnes citées sur la liste figurant dans la Décision MSC. A/DEC 4/09/2022, y compris les membres des autres institutions de la transition et toute autre personne cherchant à empêcher le retour à l’ordre constitutionnel en Guinée dans un délai raisonnable. Ces sanctions comprennent :
4-Le gel des avoirs financiers.
5-L’interdiction de voyager.