LE MINISTRE ATANGA NJI FAIT UN CACA NERVEUX
Quand on prétend être un ministre de la République, on ne peine pas à assumer sa réelle identité.
Quand on revendique de façon ostentatoire la posture de membre du gouvernement (fût-il d’une République bananière comme le Cameroun) , on ne devrait pas, à ce point, être en panne de personnalité.
Paul Atanga Nji, pour votre gouverne, sachez qu’il n’y a aucune honte à s’inscrire à l’école de la civilisation.
D’autant plus qu’en analysant vos faits et gestes, vous êtes en pleine dépression et ne rêvez que de faire sensation.
Tel un loup dans une bergerie, Paul Atanga Nji (appelons-le exceptionnellement ainsi) vient encore de brandir une menace aux chefs traditionnels de l’Ouest. Cet homme sans foi ni loi, ce monsieur sans étoffe ni consistance leur a parlé avec la même arrogance.
Fidèle à ses sautes d’humeur pathologiques et son caractère acariâtre digne d’un chat échaudé qui craint l’eau froide, <<Joseph Vest>> s’est adressé à nos gardiens du temple sans la moindre élégance.
Rien de tel ne saurait surprendre de cet analphabète de la pire espèce qui s’exprime toujours à la sauvette.
Tout fait de ce moins que rien un ministre au ras des pâquerettes.
En guise de mise en demeure adressé à nos gardiens des traditions, il a eu l’outrecuidance et la condescendance de leur faire écoper un carton jaune.
Le faisant, on a vu cet homme surpris par son poste forcer un rire jaune.
Voilà une espèce de ministre au rabais qui, quand bien même il n’y aurait pas de quoi fouetter un chat, fait un caca nerveux.
De quelle preuve pourrions-nous encore avoir besoin pour y voir un monstre au visage d’homme, obligé chaque fois de se moucher parce qu’il se sent morveux.
Que Paul Biya, le roi fainéant qui a confié à Paul Atanga Nji ce poste << prestigieux >>, se souvienne que bon sang ne saurait mentir.
Tôt ou tard, forcément, de leurs multiples forfaitures, ils finiront par pâtir.
Faisant mine de s’adresser à tous les chefs traditionnels de l’Ouest, alors que sa cible principale n’était autre que Sa Majesté Jean Rameau Sokoudjou, un vrai chef incorruptible et inaliénable, l’inutile Paul Atanga Nji a fait montre d’imbécilité.
À l’occasion, il n’a débité que d’étonnantes obscénités.
Si et seulement si cet inculte des temps modernes pouvait s’imaginer qu’en se moquant comme il le fait des chefs traditionnels et du peuple qui aspire au changement, le ministre de pacotille qu’il est devient ennuyeux comme la pluie.
Qu’il n’oublie pas que de ce peuple avide d’un Cameroun nouveau et de ces chefs traditionnels, il pourrait un jour ou l’autre se servir comme d’un parapluie.
Il ne fait plus de doute que nombre de ministres du Cameroun font partie la pire race des cancres.
Ils ne savent pas qu’on ne se gausse pas du peuple parce qu’on protège ses strapontins sur lesquels on s’accroche pour manger comme un chancre.
Voilà un ministre néant obligé de soutenir un roi fainéant. Il promet la bastonnade publique aux chefs traditionnels en jurant comme un charretier.
Dans le même temps, il tient des propos grossiers et prend les allures d’un indigne pattier.
Comment peut-il être vêtu du costume de ministre de l’Administration Territoriale et envoyer les chefs traditionnels paître?
Par la voix du chef traditionnel le plus proverbial du Cameroun, les gardiens de nos traditions l’envoient aussi se faire foutre.
Que cet homme ne perde pas de vue que son casier judiciaire est à des années-lumière d’être vierge et qu’il est temps pour lui de cesser de jouer à être un père pudeur.
Pour mériter ce rôle, il faut soi-même être une incarnation de la candeur.
Il exige de nos chefs traditionnels aveugle obéissance.
Il le fait d’ailleurs sans aucune bienséance.
Tous les chefs dits traditionnels qui peuplent l’Assemblée Nationale, le Sénat et le gouvernement peuvent faire de la politique parce qu’ils vous cirent les pompes, vous lèchent les bottes et vous caressent dans le sens tu poil.
Pour vous, ils ne sont pas les chefs traditionnels de tout poil.
Comme ils mangent à votre râtelier, ils ne sont pas dignes de vos critiques.
Mais Sa Majesté Jean Rameau Sokoudjou qui n’est pas votre affidé apparaît comme votre bête noire et vous voulez faire taire ses critiques.
Pour vous, tous les chefs traditionnels du Cameroun qui ne sont pas de votre bord politique doivent en être réduits à s’occuper de l’agriculture. Continuez à déshabiller Paul pour habiller Jean.
Continuez de rester dans le néant et de soutenir votre roi fainéant. Vous vous servez pour cela, le plus maladroitement du monde, de toutes les herbes de la Saint-Jean.
Souvenez-vous qu’à cause de votre esprit belliqueux, le NOSO est aujourd’hui tombé en quenouilles.
Si nous en sommes au pourrissement dans le Nord-Ouest et le Sud-Ouest, c’est bien parce qu’il y a bientôt cinq ans, vous en avez fait votre fonds de commerce politique et êtes devenu ministre en vendant du vent à votre roi fainéant. La guerre y perdure cependant. Tout y va de mal en pis et vous n’aurez plus qu’à réaliser sur le tard que vous êtes une fripouille.
Vous avez encore la tête dans les nuages.
Bientôt arrive le temps où vous serez en cage.
Le peuple est fatigué d’essuyer vos multiples offenses.
Quand le temps de votre impitoyable potence arrivera, vous vous souviendrez qu’il vient toujours un jour où le chien a besoin de sa queue. Et là, il n’y aura pour vous aucune défense.
Tombez vite de votre ignoble piédestal.
Sinon, votre chute forcé ne pourra qu’être fatal.
Votre cas est déjà pendable.
D’aucune façon, vous ne serez ni excusable ni défendable.
Paul Atanga Nji n’a aucun soupçon d’honnêteté.
Tout en lui respire et transpire la malhonnêteté.
Vous avez encore un peu de temps pour vous passer pour un héros.
Et comme la vérité finit toujours par triompher et qu’on est toujours rattraper par ses frasques, vous vous rendrez bientôt à l’évidence que vous n’êtes en chiffre qu’un zéro.
Vous parlez sans la moindre retenue comme quelqu’un qui doit être un adepte de l’éjaculation précoce.
Vous vous foutez le doigt dans l’œil en croyant menacer comme un lion féroce.
Cessez d’être un aliéné. Question. Un aliéné c’est quoi? Réponse. C’est quelqu’un qui veut faire voir la lune et les étoiles en plein midi.
Sauf que le Roi Jean Rameau Sokoudjou sait que vous prenez toutes les dispositions pour qu’à votre porte, vous voyiez toujours midi.
Tel qui rit vendredi dimanche pleurera. Vous pouvez continuer à fantasmer et à agir avec terreur.
Le peuple s’en moque comme de sa première chemise et sait que vous porterez d’ici à là les stigmates et les séquelles de votre rancœur.
Un conseil pour terminer. Que Paul Atanga Nji augmente son champ de culture pour s’arrêter de faire preuve de platitude.
Qu’il s’abreuve à la source intellectuelle d’Albert Camus qui disait: << Tout ce qui dégrade la culture raccourcit les chemins qui mènent à la servitude>>.
CYRILLE KEMMEGNE
JOURNALISTE, ÉCRIVAIN ET PHILOSOPHE
PRÉSIDENT DU PETIT PARTI DES ÉCRIVAINS CAMEROUNAIS