LE MINISTRE MOUELLE KOMBI ANNONCE SA DÉCISION SUR LE SÉLECTIONNEUR DES LIONS INDOMPTABLES
Alors que plusieurs spécialistes et amateurs du football ont pointé du doigt les insuffisances tactiques et le manque de personnalité du sélectionneur du Cameroun lors de la CAN où les Lions Indomptables ont été éliminés en demi-finale par l’Égypte, le chef du département des Sports a pris à contre-pied tout le monde, vantant le bilan du technicien portugais.
Invité de l’émission “Actualités Hebdo“ sur la CRTV, Narcisse Mouelle Kombi a souligné que les Lions indomptables devront continuer de travailler en vue des échéances futures sans être déstabilisés par un changement d’entraîneur.
« Nous avons une interpellation, c’est une équipe qui doit se remettre au travail pour les échéances futures. Et à l’immédiat, nous avons les barrages de la Coupe du monde Qatar qui se jouent au mois de mars. Soyons raisonnables. Il faut savoir d’où nous sommes partis. Nous sommes en phase de refondation, de reconstruction d’une équipe. Et lorsqu’on regarde, j’en suis le témoin oculaire et bien d’autres camerounais, il faut que la raison puisse prédominer. Lorsqu’on regarde le palmarès des matches qui ont été livrés sous l’ère Conceiçao, vous avez 23 matches. En 23 matches, vous avez 14 victoires, 7 nuls, et 2 défaites en 23 matches. Sur ces 23 matches, vous avez 14 matches sans aucun but encaissé », s’est défendu le spécialiste des statistiques footballistiques du gouvernement Narcisse Mouelle Kombi.
Antonio Conceiçao va donc poursuivre son aventure à la tête des Lions Indomptables pour les échéances prochaines qui s’annoncent. Il s’agit en fait des barrages de la Coupe du monde Qatar 2022.
« L’urgence aujourd’hui c’est la préparation des barrages en mars prochain dans la sérénité, dans l’unité, dans l’harmonie. Et pour cela, nous avons une équipe. Une équipe qui est en train de monter en puissance, une équipe qui a montrer sa force, son fighting spirit, sa combativité. Nous avons un staff technique composé d’expatriés mais également mais également de Camerounais. On ne le dit pas assez. La priorité actuellement, ce pas n’est pas de déstabiliser l’équipe en la décapitant. La décapiter, cela veut dire couper la tête de l’entraîneur. »
