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LE NEW-YORK TIMES PUBLIE LES IMAGES SATELLITAIRES QUI ACCABLENT L’ARMÉE CAMEROUNAISE

Jeudi 5 mars 2020, devant le conseil des droits de l’homme de l’ONU, le représentant du gouvernement camerounais rejetait en bloc les accusations de l’ONG Human Right Watch sur les massacres de Ngarbuh.

Une enquête de Haley Willis , journaliste investigateur pour le New York Times, cloue également l’armée camerounaise au pilori. Il affirme  que les informations relayées par le gouvernement camerounais selon lesquelles les maisons ont brûlé à Ngarbuh  le vendredi 14 février 2020 suite à un accident sont fausses.

Il publie ici les images satellitaires
montrant que certaines maisons se trouvaient à 80 mètres l’une de l’autre, rejetant ainsi les allégations d’explosion accidentelle. En conclusion Haley Willis accable le gouvernement camerounais et valide l’enquête de Human Right Watch, de l’église catholique et d’autres sources indépendantes.

Le rapport de Human Rights Watch (HRW), sur les évènements qui se sont produits le 14 février 2020 à Ngarbuh dans la région anglophone du Nord-Ouest, intitulé « Cameroun : Massacre de civils dans la région séparatiste », affirme que « les forces gouvernementales et des membres armés de l’ethnie peule ont tué au moins 21 civils, dont 13 enfants et une femme enceinte, le 14 février 2020 dans le village de Ngarbuh ».

Cette version est totalement contraire à celle des autorités camerounaises. Ces dernières parlent de cinq civils tués (une femme et quatre enfants) à la suite d’un incendie provoqué par des échanges de tirs entre les forces de défense et des groupes armés séparatistes. La pilule a du mal à passer.

 

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