LE PORTUGAL ET L’ESPAGNE ACCOUCHENT PAR CÉSARIENNE
Vraie forteresse imprenable coulissant en deux blocs bien resserrés, l’Iran de Carlos Queiroz qui avait fait 18 matchs sans défaite et 12 rencontres consecutives , (soit 18 heures 41 minutes) sans encaisser le moindre but lors des matchs de qualification, et qui a longtemps résisté aux Espagnols, a encore résisté durant les 43 minutes, procédant uniquement par deux contre-attaques.
Avec une équipe beaucoup plus offensive que la formation alignée par Fernando Santos contre le Maroc, les Portugais ont quasiment aligné une possession de 66% et ont bénéficié des situations et deux erreurs du gardien qu’ils n’ont pas pu exploiter. Après avoir manqué un lob à la 41 ème, Quaresma fait son numéro en une-deux avant de conclure par un somptueux coup de patte de l’extérieur du pied lucarne opposée.
Menée 0-1 à la pause, l’Iran doit inscrire au moins 2 buts sans en prendre. Mais c’est le Portugal qui repart la fleur au fusil. Après un rush, Cristiano Ronaldo est déséquilibré dans la surface . Penalty. Déjà en manque de réussite à la 3 ème minute et sur un coup franc dévié par le mur, Cristiano Ronaldo tire, non, donne la passe au gardien. À la 67 ème minute, il passe en revue la défense iranienne, mais rate le dernier geste en ouvrant trop son pied. Il aurait même pu écoper d’un carton rouge suite à un coup de coude après un accrochage.
Pendant ce temps, le Maroc qui avait déjà fait souffrir le Portugal, fait ramper l’Espagne malgré l’absence de son capitaine Benatia et mène 2-1. Puis , l’Espagne revient au score grâce à la vidéo au même moment où l’Iran obtient un penalty grâce à la vidéo. L’Iran revient au score et est à deux doigts d’éliminer le Portugal. Au bout du bout, le Portugal et l’Espagne se qualifient dans la souffrance. Comme le dit un proverbe africain: 《 la route du bonheur est faite de tournants et d’épines》.
J. RÉMY NGONO