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LE PRÉSIDENT BAZOUM JETTE SES MINISTRES EN FONCTION EN PRISON

C’est la nouvelle  saison prison break version gros poissons qui se joue au Niger. Les acteurs ici sont les personnalités politiques du régime en place qui sont placés en détention dans le cadre de la lutte contre la corruption lancée par le président Mohamed Bazoum. Et boum! Boum!

C’est le ministre de la Communication, Mahamadou Zada, qui est tombé dans les filets de la justice et a été placé, mardi, sous mandat de dépôt à la maison d’Arrêt de Kollo, à quelques kilomètres de Niamey.

Il a été  entendu par le parquet puis par le juge d’instruction du pôle économique et financier du Tribunal de grande instance hors classe de Niamey, sur sa gestion à la tête de la Société du patrimoine des mines du Niger (SOPAMIN).

« Une affaire dans laquelle plusieurs milliards de francs CFA de Dépôts à terme (DAT) déposés au niveau de l’institution de micro-finance Taanadi S.A se seraient évaporés », révèle les sites nigériens qui indiquent que l’affaire dite « SOPAMIN-TAANADI » a fini par rattraper l’ancien Directeur général de la société d’Etat, Zada Mahamadou dit « Hama Zada », actuel ministre de la Communication et des Relations avec les institutions ».

« L’affaire a fait grand bruit l’année dernière et la justice s’en ai saisie malgré une tentative de règlement à l’amiable. L’ancien DG de Taanadi a été même écroué mais est décédé alors que l’instruction suivait son cours. Il y avait eu procès début mars dernier et le directeur d’exploitation de l’institution a écopé de deux (02) ans de prison dont un assorti de sursis », explique un média nigérien.

Comme dans des séries télévisées de la mafia, on annonce d’autres épisodes où d’autres grosses têtes du MPR-Jamuriah sont dans le viseur du tireur d’élites Bazoum. Après Zada Hama Mahamadou, Hadiza, c’est le tour du ministre de l’hydraulique  Adamou Mahaman, visé dans un audit, qui doit aussi s’inquiéter pour détournement présumé de biens publics.

Dans son discours d’investiture, le président Mohamed Bazoum avait martelé : » Quiconque a une responsabilité dans l’administration répondra désormais tout seul de ses actes, au cas où son comportement devrait commander une mesure coercitive à son encontre. « 

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