LE PRÉSIDENT BURKINA SACRIFIE SES 6 MOIS DE SALAIRE ET REND VISITE AUX MALADES
Fin mars, le Burkina Faso avait déjà bénéficié d’un don de 100 000 masques, 20 000 kits de tests réactifs, 1 000 combinaisons de protection à usage médical et d’écrans faciaux offerts par Jack Ma, le le fondateur de l’entreprise chinoise Alibaba. Mais les masques chinois ne suffiront pas. Le pays se prépare à produire dans le respect des normes établies, des cache-nez avec des fils et des tissus en coton local.
Le Burkina va rendre obligatoire le port du masque sur l’ensemble du territoire national à compter du 27 avril, a annoncé le 16 avril le porte-parole du gouvernement, Remis Fulgance Dandjinou. Et pour celà, le gouvernement a décidé de lancer la production des masques locaux. Le président Roch Kaboré qui a décidé de sacrifier six mois de salaire.
« Afin de contribuer au Fonds de soutien à la riposte contre la pandémie du Covid-19, j’ai décidé ce 16 avril 2020, de renoncer à mon salaire pendant six (6) mois à compter de ce mois d’Avril 2020.Le Premier ministre, les ministres d’Etat et les ministres cederont respectivement 4, 2 et 1 mois de salaire.
Ensemble et solidaires contre le Covid-19. », avait annoncé Roch Kaboré.
Après avoir effectué une descente dans un centre de santé, il a également délivré un message : « Ce 18 avril 2020 à Tengandogo, j’ai vu des hommes et des femmes engagés et dévoués, dans la lutte contre la maladie du coronavirus. En première ligne de la lutte contre le COVID-19, le personnel de santé consent d’énormes sacrifices pour apporter secours et assistance aux malades, en dépit des risques réels encourus. Je salue leur professionnalisme et leur esprit de sacrifice.
Le défi sanitaire auquel nous sommes confrontés est énorme et demandera sans doute du temps pour être relevé. Je garde cependant la conviction qu’unis et solidaires, nous viendrons à bout de la pandémie.
Je souhaite un prompt rétablissement aux malades, et invite les différents acteurs de la lutte contre le COVID-19 à rester mobilisés et déterminés. », a écrit le chef de l’État burkinabè.