LE PRÉSIDENT DE LA FAF ACCUSE LA VAR; ROGER MILLA VEUT REJOUER CONTRE L’ALGÉRIE
Le président de la Fédération algérienne de football est en mode retropédalage.Charaf-Eddine Amara qui a pourtant annoncé sa démission, est toujours le président de la Fédération algérienne de football. Et il rejoue le match Algérie-Cameroun en surfant sur l’arbitrage pour caresser les supporters dans le sens du poil.
« Jusqu’à aujourd’hui, je n’ai pas encore déposé ma démission auprès du secrétariat de la FAF. De ce fait, je suis toujours le président de la FAF sur les papiers. Tant que les membres du bureau fédéral de la FAF ne démissionnent pas, je resterai à la tête de la fédération », a-t-il expliqué auprès d’El-Khabar.
Alors qu’il lançait à ses compatriotes de ne pas se réfugier sur l’arbitrage pour justifier l’élite, c’est lui-même revient actuellement sur le scénario du match face aux Lions Indomptables, marqué par une égalisation de l’Algérie dans les dernières minutes de la prolongation et le but de la victoire inscrit par le Cameroun, seulement quatre minutes plus tard, au bout du temps additionnel. Un but encaissé dû selon lui aux erreurs d’arbitrage de Bakary Gassama, l’arbitre de la rencontre. « Les erreurs de l’arbitre Gassama ont déstabilisé les joueurs. Cette déconcentration nous a coûté la défaite à seulement 10 secondes de la fin du match », a-t-il déclaré .
Bien plus, Charaf-Eddine Amara ajoute que la faute revient aux problèmes techniques qui ont empêché la VAR de fonctionner normalement en début de match, notamment après le but d’Eric Choupo-Moting, précédé selon les Algériens, d’une faute sur Raïs M’Bohli. « S’agissant du premier but du Cameroun, les arbitres allemands chargés de la VAR n’avaient pas pu faire un ‘replay’ à temps en raison d’un problème technique. C’est la raison pour laquelle la validité du but n’a pas été revue », a-t-il affirmé.
Les contestations et accusations des Algériens contre l’arbitrage et le Cameroun ont fini par faire bondir le vieux Lion Roger Milla qui est prêt à enfiler ses crampons pour aller défier et clouer le bec aux Fennecs.
« Les Algériens accusent Samuel Eto’o d’avoir corrompu l’arbitre ; si Samuel avait joué il marquait 3 buts . Si moi-même j’avais joué avec mes 70 ans ; le score allait être plus grave », a lâché l’ambassadeur itinérant Roger Milla. Les Algériens sont donc prévenus. S’ils continuent à demander à rejouer le match, Roger Milla va les corriger pour les éliminatoires de… la coupe du monde 2026.