LE PRÉSIDENT DE MADAGASCAR CLOUE LE BEC À L’OMS, ET AUX PUISSANCES OCCIDENTALES
Une interview révolutionnaire du président de Madagascar sur RFI et France 24 qui restera dans l’histoire. Alors qu’il est acculé par l’OMS et toutes sortes d’experts occidentaux depuis l’annonce de la découverte du Covid Organic, un médicament contre le Covid-19 à base d’artemisia, Andry Rajoelina a réussi avec maestria à renvoyer ses contempteurs au tapis.
« Rien ne peut nous empêcher d’avancer. Ni un pays, ni une organisation. Madagascar est un Etat souverain! », a-t-il lancé comme un défi.
« Si ce n’était pas Madagascar et que c’était un pays européen qui aurait découvert ce remède. Est-ce qu’il y aurait des doutes? je ne pense pas. », a-t-il ajouté
» C’est quoi le problème du Covid-organics ? Moi je pense que le problème c’est que ça vient d’Afrique et on ne peut pas accepter qu’un pays comme Madagascar qui est le 63eme pays le plus pauvre du monde, ait mis en place ce Tambav pour sauver le monde », a plaidé le plus jeune chef d’État du continent africain.
» Est-ce que le Mediator (le Benfluorex) avait reçu et obtenu les autorisations ? combien de personnes sont mortes du médicament Mediator ? Vous connaissez comme tout le monde la déclaration du professeur Bernard Debré et Phillipe Even. ils ont présenté presque plus de 58 médicaments fabriqués par des laboratoires prestigieux qui, non seulement ne soignent pas, mais selon leur propre terme, qui sont dangereux et mortels. Ces médicaments ont été et sont distribués en Afrique et je n’ai jamais entendu le Dr. Moretti ou l’OMS faire une déclaration qui n’autorise pas la prise de ces médicaments. », a-t-il contre-attaqué.
Il faut relever que Mediator (chlorhydrate de benfluorex) est un médicament du laboratoire Servier commercialisé de 1976 à 2009 en France. Les experts de la Caisse nationale d’assurance maladie de France ont conclu à la suite d’une analyse réalisée sur un million de patients ayant pris ce médicament entre 2006 et 2010 qu' »environ 500 décès seraient attribuables au benfluorex » depuis 33 ans.
Voici d’autres morceaux choisis de cette interview :
Andry Rajoelina : En fait, effectivement, nous avons lancé ce remède à base de plantes médicinales malgaches. Il faut noter qu’à Madagascar, nous avons l’habitude et 80% de la population se soigne à travers le remède médicinal. Ceci dit, le Covid-Organics est bien évidemment un remède préventif et curatif contre le Covid-19 qui fonctionne très bien. Et d’ailleurs, c’est le fruit des recherches réalisées par l’Institut malgache de recherches appliquées [Imra], qui a le statut de centre régional de recherche reconnu par l’Union africaine. Je tiens juste à préciser que l’Imra est un centre de recherche médicale et pharmaceutique, et de formation, fondé en 1957 par le professeur Rakoto Ratsimamanga qui est une figure émérite de la science africaine.
Vous parlez de « preuves » et j’ai parlé de « guerre » tout à l’heure. La situation mondiale démontre aujourd’hui qu’il y a presque 300 000 morts. Est-ce que cela nous permet d’ignorer une possibilité de traitement ? Et quand nous sommes également en période de guerre, quelle est la preuve qu’on peut démontrer et que nous pouvons fournir actuellement ? C’est bien évidemment la guérison de nos malades, parce qu’il est à noter qu’aujourd’hui, à Madagascar, on a eu 171 cas, dont 105 guéris. Et la majeure partie de ces malades atteints du coronavirus ont été guéris et vous me parlez de preuves. Comme preuve, je tiens à vous dire que les patients qui ont été guéris ont pris uniquement ce produit du Covid-Organics [appelé également Tambavy CVO]. En résumé, une nette amélioration de l’état de santé des patients ayant reçu ce remède du Tambavy CVO a été observée en 24 heures seulement après la première prise du Tambavy CVO. La guérison a été constatée après sept jours, voire dix jours, de la prise du Tambavy CVO. Ce remède est naturel, non toxique et non invasif.
Question : Justement, on va prendre l’exemple de la France. L’Agence nationale de sécurité du médicament a très récemment publié une mise en garde quant à l’achat de produits à base d’artemisia, affirmant que les vertus thérapeutiques sont « fausses et dangereuses ». Est-ce que vous avez l’impression que ces doutes, voire soupçons, disons-le, de charlatanisme, viennent de l’Occident, voire peut-être des lobbies pharmaceutiques occidentaux ?
A. R. : Vous avez peut-être pu voir et regarder la déclaration du professeur Montagnier, qui a quand même reçu le prix Nobel de la science et de la médecine, comme quoi l’artemisia, c’est une piste pour guérir le coronavirus. Cela est une chose. Mais vous avez aussi pu constater l’étude du professeur Tu Youyou en Chine qui a pu extraire l’artémisinine venant de l’artemisia. Donc, aujourd’hui, je ne comprends pas pourquoi autant de…
(…) Il ne faut pas confondre essais cliniques et observations cliniques. Nous actuellement, quand on parle de Tambavy CVO, on a le statut de remède traditionnel amélioré. Quand on parle de statut de remède amélioré, le système de validation est différent de celui d’un médicament. On ne mène pas des essais cliniques, mais plutôt une observation clinique, selon les indications du guide élaboré par l’OMS. Et c’est ce que nous avons fait. Nous avons mené justement une observation clinique. Un protocole d’études à observer et nous avons regardé et nous avons fait une observation clinique sur l’effet et l’état de santé des malades atteints du coronavirus. Donc, aujourd’hui, nous avons respecté les normes éthiques reconnues universellement en matière d’étude et de recherche cliniques.
Q : Mais jeudi dernier, vous avez annoncé que des essais cliniques allaient être bientôt conduits. Ils n’auront pas lieu finalement ?
A.R. : Il y a deux choses. Il ne faut pas confondre. Il y a plusieurs protocoles que nous avons mis en place. Premièrement, comme tous les pays au monde, nous faisons face à cette pandémie. Nous sommes obligés de trouver une solution pour guérir les malades. Et quand le professeur [Didier] Raoult a annoncé l’efficacité de la chloroquine et de l’azithromycine, nous y avons eu recours, et je voudrais d’ailleurs ici le remercier car, sans sa solution proposée, nous n’aurions pas pu sauver les premières victimes du coronavirus.
Après, nous savons tous que l’administration de doses élevées de la chloroquine présentent des effets secondaires et indésirables. Ce traitement a présenté des risques de toxicité et exige une plus grande surveillance clinique. Le deuxième protocole que nous avons adopté, c’était le Tambavy CVO ou la décoction que je vous avais annoncée tout à l’heure, suivant les principes d’études cliniques et d’observations suivant les recommandations de l’OMS. La grande majorité des nouveaux patients qui ont pris cette décoction a été observée, et bien évidemment le résultat est là. Il n’y a pas de morts actuellement à Madagascar. Nous n’avons fait que guérir nos patients. Mais vous avez parlé tout à l’heure d’essais cliniques. Bien évidemment, nous avons un troisième protocole et un essai clinique sur un médicament sous forme d’injection, différent du remède que nous sommes en train de proposer actuellement. Cela fait partie d’une coopération régionale et en collaboration avec des médecins et des scientifiques aux Etats-Unis, et bien évidemment dans l’océan Indien.
Q : L’institut malgache de recherches appliquées refuse de révéler la composition exacte du Covid-Organics parce qu’on imagine que cet institut ne veut pas se faire doubler par un concurrent avant de déposer un brevet. Mais beaucoup de Malgaches de l’intérieur du pays n’ont pas accès à ce remède. Alors, pour qu’ils puissent le fabriquer eux-mêmes et donc se protéger, est-ce que vous pouvez nous dire quelles sont, en plus de l’artemisia, les deux autres plantes qui composent le Covid-Organics ?
A.R. : Bien évidemment, le Covid-Organics, c’est basé essentiellement sur des plantes médicinales. Majoritairement avec de l’artemisia à hauteur de 62%, mais aussi avec des plantes endémiques médicinales malgaches. On ne peut pas encore le dévoiler aujourd’hui. C’est le résultat que nous attendons aujourd’hui et d’ailleurs, nous allons lancer vraiment des surveillances cliniques au niveau régional actuellement. Si vous voulez, nous, nous avons notre formule. Et comme je vous l’avais dit tout à l’heure, on travaille avec l’Institut malgache de recherches appliquées. Là d’ailleurs, je tiens à vous montrer le produit Madecassol
qui est produit aujourd’hui par la société Bayer qui fait une centaine de médicaments. Et cela, c’est le fruit de recherches de l’Imra. Et c’est un médicament qui a été concocté en 1961. Cela pour vous dire qu’il ne faut pas en fait sous-estimer les scientifiques africains et les scientifiques malgaches. Nous sommes là, et c’est vrai qu’aujourd’hui, il y a des questions qui se posent : pourquoi, c’est quoi le problème du Covid-Organics ? Moi, je pense que le problème, c’est que ça vient d’Afrique. Et on ne peut pas admettre, accepter qu’un pays comme Madagascar, qui est le 63ème pays le plus pauvre du monde, ait mis en place en fait cette formule, ce Tambavy CVO pour sauver le monde. Mais là, c’est une guerre, mais ce n’est pas la force militaire ou la puissance économique qui jouent actuellement. Mais Dieu et le Seigneur nous a donné les plantes médicinales pour aider les autres pays et le monde entier pour lutter contre cette maladie. »