LE PRÉSIDENT DU GHANA APPORTE DE L’AIDE FINANCIÈRE AU BURKINA FASO
Le Burkina Faso traverse la pire crise humanitaire depuis son indépendance le 5 août 1960.
Les besoins humanitaires ne cessent d’augmenter en même temps que le nombre de déplacés. Selon les projections, le pays pourrait compter 340 000 déplacés d’ici la fin de l’année.
Le 16 août 2019, le Programme alimentaire mondial (PAM) alertait sur la situation humanitaire dans le pays. L’organisme a besoin de 36 millions de dollars pour aider dans cette crise qu’il qualifie de « sans précédent ». Dans ce pays de 19 millions d’habitants, près de 700 000 personnes sont en situation d’insécurité alimentaire.
En cause, la « soudure », période entre deux récoltes pendant laquelle la nourriture se fait rare, mais pas seulement. La situation au Burkina et dans le Sahel en général a commencé à se dégrader déjà il y a quelques années, avait expliqué Hervé Verhoosel, le porte-parole du PAM.
La situation est dramatique . En raison de l’insécurité croissante, le Burkina Faso a pour l’instant énormément de déplacés, cinq fois plus qu’en 2018. Cela fait 240 000 personnes qui ont fui leur foyer. Et cette insécurité a également entraîné les fermetures d’écoles et de centres de santé .
Cette situation « rend également difficile l’accès aux champs et asphyxie l’économie, selon les ONG . Dans cette période actuelle, près de 700 000 personnes sont dans une situation d’insécurité alimentaire. Face à cette situation, le président du Ghana Nana Akufo Addo, a décidé de venir au secours du Burkina Faso.
« Le ministre des Affaires étrangères et de la coopération a informé le Conseil du don de deux cent mille (200 000) dollars soit environ cent dix millions (110 000 000) de F CFA du Président du Ghana pour soutenir les efforts du Burkina Faso dans la gestion de la crise humanitaire née de la menace terroriste.
Le Conseil salue cet acte de solidarité et remercie le gouvernement et le peuple du Ghana pour leur soutien dans la lutte contre le terrorisme. » Telle est la teneur du communiqué publié après le Conseil des ministres du Burkina.